Je vous remercie pour vos réponses à cette énigme (pour moi) du crochet ultra-fin. Je n’ai jamais vu de dentelle chez ma grand’mère, toujours de noire vêtue de la tête aux pieds comme toutes les bretonnes veuves autrefois ! Mais elle peut en effet avoir vendu toute la dentelle qu’elle aurait faite.
Les fleurs de l’été sont écloses au jardin, malgré la chaleure et le soleil agressif, elles tiennent bon !
Fleurs de monarde, appelé aussi « thé d’Oswego » parce qu’on peut utiliser les feuilles comme succédané du thé. C’est une plante vivace, qui se ressème un peu partout dans mon jardin. J’aime bien ces petites fleurs discrètes et ébouriffées. Il en existe aussi des rouges et des roses.
Fleur de guimauve. Je n’ai jamais osé utiliser les racines de ma plante pour faire la fameuse pâte de guimauve ! La plante, vivace de la famille des malvacées, est assez ornementale, avec ses jolies feuilles vert agenté et ses petites fleurs rose pâle.
Fleur d’hémérocalles. Mon massif est à la mi-ombre, et il semble s’y plaire !
Et la dernière fleur de cette énumération, le garden shawl !
Ce n’est pas une laine que j’ai filé et teinte moi-même, il n’y a pas d’étiquettes sur les écheveaux, tout ce que je sais c’est qu’elle vient d’Amérique latine et qu’elle a été filée et teinte à la main.
Côté filage, voici le fil « célibataire » (jargon en filage, traduction du mot anglais « single » qui désigne un fil unique, que l’on décide de retordre ensuite ou pas ), le même qui m’a servi pour faire l’écheveau « façon biquette » :
Il est grossièrement filé, le mohair n’a pas été cardé au préalable, mais juste écharpillé (ouvrir les mèches).
Je vais profiter de la fraîcheur (relative) de cette matinée, pour aller carder un peu de laine. L’après-midi il fait si chaud que je tiens à peine dehors !