Rocket stove, un an après

Notre séjour et le poêle de masse au fond

Notre séjour et le poêle de masse au fond

Il y a un an, Cher&tendre et moi étions en pleine construction de notre poêle de masse, un « rocket stove » ou « poêle fusée ».

Pour rappel, un rocket stove est un poêle à bois, de masse, dans lequel nous faisons 1 à 2 feux par jour. Les briques se chargent en chaleur et la restituent tout au long de la journée, sans être brûlantes. Notre poêle pèse 1,5 tonnes, et c’est un petit poêle de masse, les plus gros pouvant atteindre 3 tonnes et plus.

Voici un petit bilan de notre année d’utilisation de notre rocket stove.

  • L’hiver 2011/2011 n’a pas été particulièrement doux ici en Lorraine, et c’est la première année que nous n’avons pas eu froid.
  • Dans notre logement, nous avons du chauffage électrique (on ne choisi pas quand on est locataire), et nous avons investi dans des radiateurs à accumulation (même principe que le poêle de masse, la résistance électrique chauffe une plaque, en stéatite dans notre cas, qui restitue une chaleur douce). L’effet combiné du rocket stove et de ces radiateurs à accumulation nous ont permis de diviser par deux notre facture de chauffage, tout en ayant davantage chaud dans la maison.
  • Nous avons nettement moins consommé de bois. Pour information, nous avons essentiellement brûlé des « pellets » dans notre poêle (granulés de bois), cela fonctionne, mais cette année nous avons trouvé des bûchettes en bois reconstitué, qui brûlent encore mieux.
  • En revanche, il a fallu intervenir sur le foyer, le conduit qui mène à la cheminée de post-combustion était trop étroit et le tirage se faisait mal. Nous avions suivi les recommandations trouvé sur le net, mais dans notre cas précis (chaque poêle est différent), réduire ce conduit n’était pas l’idéal. Quelques briques en moins et le tirage est meilleur ! C’est l’avantage d’un poêle auto-construit, on peut intervenir facilement dessus.
  • Idem pour la banquette chauffante, nous avons dû intervenir et retirer le tuyau coudé en « U » qui, encalaminé au printemps, empêchait tout tirage.
  • Notre objet d’inquiétude était la belle saison, que donnent 1,5 tonnes de briques dans une maison en été ? Et bien c’est impeccable, les briques tempèrent la chaleur extérieure, et font « masse » lorsqu’en mi-saison, elles sont chauffées par les rayons du soleil. Nous n’avons ressenti aucun inconfort.

Voilà, bilan positif donc, nous ne regrettons absolument pas d’avoir osé nous lancer, n’hésitez pas non plus si l’aventure vous tente ! Le rocket stove (et les poêles de masse en général) a un gros atout, c’est que contrairement aux poêles à pellets, il n’a pas besoin d’électricité pour fonctionner.

Certains parmis vous nous ont demandé le plan de notre rocket stove, mais chaque poêle est différent et s’adapte à la pièce dans laquelle on l’installe. Le plan est fonction de la cheminée, de la position du foyer par rapport à celle-ci, et de la place disponible dans la pièce.

Par contre, un conseil si vous le pouvez, c’est de ne pas mettre le foyer dans la pièce de vie. C’est peut-être beau de contempler un feu qui brûle, mais d’une part, c’est très salissant, d’autre part le tirage est suffisamment fort pour créer un courant d’air inconfortable.

Encore les poulettes

Une poulette

Jeune poule Faverolles de 4 mois

Les poulettes grandissent et grossissent. Maintenant elles sont libres d’aller dans tous le jardin mais je les rentre tous les soirs. Pour l’instant, elles ne grattent pas la terre (les poules qui ont des plumes aux pattes, c’est le cas des Faverolles, ne sont pas très actives à gratouiller), ne s’envolent pas et restent à proximité de leur poulailler. Bref des poules tranquilles et faciles à vivre, vraiment pas farouches.

Ce sont de très bonnes aides au jardin, quand elles me voient avec un outil pour désherber, elles accourent, et c’est très rigolo de les voir courir, c’est là qu’on voit bien que les oiseaux descendent des dinosaures, elles courent comme des tyrannosaures (enfin je pense, n’en ayant jamais vu en vrai :razz:).

 

Donc on peut dire que le jardin n’a jamais été si bien désherbé, avec mes 5 petites aides on fait du bon travail ! (par contre je les ai vraiment dans les jambes voir sur la mauvaise herbe que je veux arracher, ce qui n’est pas toujours très pratique… mais j’aime bien avoir des poulettes « pot de colle »).

Et après avoir bien désherbé, une petite sieste réparatrice et digestive s’impose…

poulette qui fait un petit somme

poulette qui fait un petit somme

Quand je ne suis pas au jardin, je tisse. Voici mes dernières réalisations.

Une écharpe en soie très fine. C’était ma première expérience de tissage en soie, et j’ai beaucoup aimé ! Il y a 14 fils pour 1 cm, ce qui est plutôt fin.

Echarpe en soie, 14 fils au cm

Echarpe en soie, 14 fils au cm

Je rêvais d’un métier avec beaucoup de cadres pour faire des motifs plus complexes, celui-ci en a 16, et son avantage est que je peux l’emporter facilement dans la maison, le jardin…

Dessus, un tissage enfilage été-hiver méthode « taqueté ».

Métier 16 cadres "Klik" de Louët

Métier 16 cadres « Klik » de Louët

Encore de la soie, deux étoles cette fois-ci, 9 fils au cm.

Pour ce projet, j’ai teint de la soie, avec de l’indigo pour la chaîne bleue, un mélange curcuma et grenade pour la trame jaune, et ce même mélange curcuma et grenade sur fond d’indigo, pour la trame verte.

Etole en soie

Étoles en soie, teintures végétales

Poulettes !

Poulette curieuse

Une poulette très curieuse

Depuis quelques semaines, 5 poulettes ont élu domicile chez nous.

Cela faisait quelques temps que l’idée nous trottait dans la tête, à Cher&tendre et moi. « Quand on aura une maison, on aura des poules ! »
Mais de maison, point encore, tant pis, on fera autrement. Après tout, on a un peu de terrain, et puis nous habitons à la campagne.

Et c’est comme ça que début août, nous sommes allés chercher nos poulettes chez un éleveur de poules de races, bien connu dans le milieu des gallinacées de luxe, et qui se trouve habiter près de chez nous.

Nous aurions très bien pu choisir des poules pondeuses de réforme plutôt que des poules de race, mais nous voulons joindre l’utile à l’agréable, tant pis si nous aurons moins d’œufs. L’éleveur pouvait nous réserver des poules de race « Faverolles« , réputées calmes et amicales. Et trop rigolotes avec leurs favoris et leurs plumes aux pattes.

Poulettes Faverolles

Poulettes Faverolles

Et voilà comment nous vivons maintenant avec 5 jeunes poules, qui ressemblent encore un peu à des poussins mais qui grandissent à vue d’œil.

On voulait des poules pour les œufs, mais pas seulement. La poule est un excellent auxiliaire de jardinage : omnivore, elle nettoie le jardin des parasites ; pour l’instant elles sont encore trop jeunes pour que nous les lâchions dans le jardin, mais nous prévoyons de les laisser s’y ébattre de l’automne au début du printemps.
Et puis, elles mangent aussi nos déchets de table, que nous mettions avant au compost (entretenant d’ailleurs les parasites tels que la mouche des légumes). Enfin, elles nous apportent de la compagnie.

Je suis surprise de leur faculté d’adaptation. Cela ne fait pas 3 semaines qu’elles sont ici et on a l’impression d’avoir toujours eu nos poulettes. Elles n’ont pas longtemps eu peur de nous, le premier jours elles mangeaient déjà dans ma main. Elles sont très observatrices, curieuses de tout, elles nous amusent déjà beaucoup !