Dernières réalisations en tissage

Petite rétrospective des derniers tissages réalisés depuis la fin de l’année dernière, par ordre chronologique.

Un ensemble pour les fêtes, chemin de table et serviettes d’après ce modèle :

Serviettes et chemin de table en overshot

Serviettes et chemin de table en overshot

Quelques lavettes en coton mercerisé sur le Harp Forte :

Tissage sur le Harp Forte

J’ai filé ce mélange de mérinos et angelina une partie de l’été dernier, et j’en ai fait une écharpe, elle brille comme le givre sur une fenêtre, mais cela ne se voit pas très bien à l’appareil photo :

Echarpe en laine filée main

Echarpe en laine filée main

Je me suis mise à une autre forme de tissage, le kumihimo, qui permet de réaliser des galons et autres tressages. Je me suis d’abord entraînée sur un mobidai, puis j’ai vu des vidéos de Claudia Wollny qui m’ont donné l’envie de me lancer sur un marudai, pour la beauté du geste.

Marudai pour kumihimo

Marudai pour kumihimo

Quelques galons plus tard, une étude sur le motif traditionnel « Sakura Genji » dans sa forme simple :

Marudai

Kumihimo

Et dans sa forme de fleur :

Marudai

Kumihimo

La belle saison est arrivée et j’ai un peu mis en pause mes tissages sauf cette étole en viscose :

Etole viscose

Etole viscose

J’ai un peu tricoté mais le pull a déjà été offert je viens seulement de me rendre compte que je ne l’ai pas pris en photo 🙁

Iridescence

Un essai de tissage « iridescent » selon Bobbie Irwin dans son ouvrage « weaving iridescence » :

L’iridescence est la propriété de certaines surfaces qui semblent changer de couleur selon l’angle de vue ou d’illumination.

En utilisant certaines couleurs entr’elles, avec certains fils (brillants), on arrive à recréer optiquement cet effet en tissage. On peut également l’imiter visuellement en représentant les moirures avec certaines techniques de tissage comme le tissage type « réseau »

Le métier à tisser Erica de Louët est vraiment le compagnon idéal pour tisser dehors à la belle saison, car il est petit et léger. Ce qui ne l’empêche pas de faire aussi bien qu’un plus grand.
Tissage réalisé en coton mercerisé 20/2 à 12 fils au cm. Bleu cyan pour la chaîne, et vert pomme pour la trame, l’armure est une dentelle huck à base de toile.

Conserver le dégradé d’un fil dans un tissage

On a parfois envie de tisser de jolis écheveaux teints en dégradé comme celui-ci par exemple :

Fil « Turin » en laine, soie et ramie.

Mais si on le tisse sans prendre de précautions particulière, on perd cet effet dégradé. Dans Handwoven septembre/octobre 2010, il y a un article qui explique comment conserver le dégradé d’un écheveau teint à la main. C’est exactement le même principe qu’expliqué sur Weavezine.

Le principe consiste à mesure la circonférence de l’écheveau, et d’ourdir en circulaire (c’est à dire sans faire d’allers-retours) un multiple de cette circonférence. Par exemple, mon écheveau ci-dessus mesure environ 140 cm, ce qui est trop court pour une écharpe. J’ai donc préparé une chaîne d’environ 2,80 m (deux fois la circonférence de l’écheveau). J’ai fais un encroix, mais j’aurais pu m’en passer pour un fil de cette épaisseur.

Ourdissage

En chaîne, fil « Turin« , poids fil à chaussette, dans les tons vert et bleu, et du Turin noir pour faire ressortir les couleurs. Tissé à 5 fils au cm sur le métier à tisser Cricket.

Echarpe en dégradé sur le cricket

En trame j’ai opté pour de la laine zéphir noire, en faisant attention à ne pas tasser trop fort, pour conserver les 5 fils au cm. Le résultat est une jolie écharpe bien souple.

Echarpe avec fil de chaîne dégradé

Cela me donne envie d’essayer la même chose sur un métier à galon !