Un petit nouveau

Titi le coq Pékin couleur gris perle

Depuis presque 1 mois, un petit nouveau est arrivé…

Et oui c’est un coq, et pourtant j’avais dit « pas de coq ». Mais comment résister à cette petite boule de plume en pantalon et pantoufles aux pattes ? Lorsque j’ai eu mes poulettes, j’avais bien prévu d’accueillir une ou deux poules naines d’une race affectueuse. Initialement mon choix s’était porté sur la poule soie. Mais j’ai tellement entendu de bien de la race Pékin, que quand un coq de la couleur qui me plaisait le plus, gris perle, cherchait un foyer, je n’ai pas hésité bien longtemps…

Bon ça n’était pas gagné d’intégrer au poulailler 1 seul individu, qui plus est, de race naine (il pèse dans les 700 grammes, les poulettes font dans les 2,8 kgs). J’ai tablé sur le fait que c’est un coq, et que les poulettes sont plutôt calmes, et puis surtout, j’ai été très vigilante au début, je ne l’ai pas laissé seul au milieu des poules sans surveillance. Les premières semaines n’ont pas été faciles pour Titi, mais il s’est fait sa petite place sur le perchoir au milieu des grosses et ma foi, ça semble bien se passer (tellement bien qu’il cherche déjà à les cocher…)

Une Faverolles, un Pékin qui drague

Niveau bruit, il chante tous les matins entre 5h30 et 6h, mais il est enfermé dans le poulailler donc il ne gêne que nous, car la configuration du poulailler fait qu’on l’entend chanter depuis la chambre. Mais il a une petite voix, c’est bien atténué et puis ce coq, on l’a voulu donc on ne le subit pas. Le restant du temps, si Cher&tendre ne provoque pas Titi à coup de « cocorico », il est plutôt silencieux, les poulettes sont bien plus bruyantes que lui d’une manière générale… :rolleyes_tb: Cela dit, avec le printemps tout pourrait changer….

Étant donné qu’il cherche à cocher les poules, il est fort possible j’aie des œufs fécondés ce printemps, et je me demande bien ce que ça pourrait donner, un croisement Faverolles/Pékin :tongue1_tb:

Séance de gratouilles

La race « Pékin » est réputée pour sa familiarité, Titi a été dès le début, bien moins farouche que les poulettes au même âge. Il a encore un peu peur dehors, surtout s’il voit des gens qu’il ne connaît pas. Mais c’est un amour de coq, pas agressif du tout, qui aime bien se faire papouiller et gratouiller. Je suis tellement conquise par la race, que je prévois de lui trouver une copine à sa taille… L’élevage des poules de race c’est un peu comme le filage, quand on tombe dans la marmite….

 

 

 

Du beurre maison

Depuis plusieurs mois, nous allons toutes les semaines chercher notre lait dans une ferme bio voisine. L’idée nous est venue de faire de la crème et du beurre (et puis du fromage aussi !). Quelques recherches sur internet nous ont bien aidé à comprendre le processus dans son entièreté, en particulier cette vidéo du ministère de l’agriculture, datant de 1930. Car sur internet on trouve beaucoup de vidéos pour faire son beurre, mais toujours à partir de crème du commerce.

Première étape, l’écrémage, il peut être manuel. Nous avons opté pour l’écrémeuse centrifuge, qui fait un bruit d’avion au démarrage, impressionnant, mais efficace !

Nous pasteurisons notre lait écrémé, pour en faire ensuite du yaourt.

La crème est aussi pasteurisée. Après, plusieurs méthodes semblent possibles, ensemencée avec des ferments, ou pas, le goût du beurre sera différent, il faudra que l’on teste.

Ecrémage du lait, à gauche la crème, à droite le lait écrémé

La crème doit avoir reposé plusieurs jours avant de devenir beurre, nos essais avec de la crème obtenue 12h avant n’ont pas été concluants.

On met la crème qui sort du réfrigérateur dans le robot (Kitchenaid vitesse 6), et on bat. On peut aussi le faire à la main ou dans une baratte. Il faut compter environ 7 à 15 mn au Kitchenaid.

La crème va devenir beurre…

La crème se transforme rapidement en Chantilly, on continue de battre et le processus commence. La Chantilly retombe…

La crème est au stade post-chantilly

Puis les grains de beurre s’amalgament, du liquide apparaît, le babeurre.  On continue encore un peu de battre, en réduisant la vitesse car si l’on bat encore trop le beurre va s’amalgamer davantage et l’étape suivante sera plus délicate à réaliser.

Grains de beurre et babeurre

Il faut retirer le babeurre et rincer les grains de beurre pour qu’ensuite celui-ci se conserve plus longtemps. Le babeurre s’appelle aussi « lait de baratte », « lait ribot » en Bretagne, et il est excellent à boire.

On filtre le babeurre

On rince les grains de beurre à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire…

Rinçage des grains de beurre

Puis on malaxe un peu le beurre pour extraire l’eau et lui donner une belle texture.

Malaxage du beurre

Et enfin, on le moule et on le déguste !

Il est beaucoup plus blanc que le beurre du commerce, c’est du beurre d’hiver pauvre en carotène, mais surtout, sans colorants :smile1_tb:

Il est probable qu’il sera plus jaune ce printemps.

Beurre maison au lait de ferme bio

On peut aussi le saler (0,5 à 3% de sel). Maintenant, il nous faut expérimenter les différents types de fermentation de la crème pour en voir l’incidence sur le beurre.

Bonne année 2012

poulette

Bonne année 2012

Les poulettes et moi vous souhaitons une belle et heureuse année 2012, qu’elle vous apporte joie, bonheur, prospérité. Que vos rêves les plus chers puissent se réaliser.

Si l’on m’avait dit l’année dernière à la même époque, que cette année 5 poulettes allaient élire domicile chez nous, je ne l’aurais pas crû. Je n’aime pas faire de bonnes résolutions pour l’année à venir, ça me mine le moral d’avance :tongue1_tb: Je suis plutôt du genre à profiter des bons moments qui se présentent (voir à les provoquer, parfois !). Mais donc, j’espère tout de même que dans un futur pas trop lointain, 2012 je n’y crois guère, pouvoir étendre mon petit cheptel…

Et oui je les aime beaucoup mes poulettes, elles me le rendent bien je crois. Ç’a été la révélation pour moi, j’ai toujours aimé les animaux, et de ne pas en avoir eu jusqu’ici me manquait. Mais surtout, mon vieux rêve d’enfance a ressurgi, devenir fermière, et pourquoi pas ? Quand je prépare la pâtée des poulettes, le soir avant qu’elles n’aillent au dodo (elles attendent de l’autre côté de la porte du jardin, histoire d’être là quand la pâtée arrive), j’ai une pensée pour ma grand’mère paternelle, pour qui les poules comptaient aussi beaucoup dans sa vie. De ce que je me souviens, elle leur préparait, peut-être une fois par semaine, la « pâtée », les restes des repas qu’elle avait mis de côté, mélangés et cuits avec de la « polenta » (elle était suisse), du maïs. L’odeur dans sa cuisine à ce moment-là était très particulière, du genre de celle qu’on n’oublie pas. D’ailleurs, l’expression « ça sent la pâtée des poules » m’est restée :rolleyes_tb:

Depuis la fin novembre environ, les demoiselles se sont mises à pondre, ç’a été la surprise, je ne m’y attendais pas vraiment avant le printemps. Et donc, c’est 2 à 3 œufs en moyenne qu’elles nous offrent quotidiennement.

Maintenant, il faut cuisiner :tongue1_tb:

Les 5 poulettes près du compost

Les 5 poulettes près du compost

Un robot « Kitchenaid » ayant fait son apparition dans la cuisine en décembre, avec quelques accessoires bien pratiques comme un laminoir, nous nous en donnons à cœur joie pour réaliser des pâtes fraîches, des kouglof et autres brioches maisons, avec des produits locaux.

Nos poulettes sont encore plus familières qu’avant, elles accourent dès que l’on sort, nous suivent partout dans le jardin, surveillent nos moindres faits et gestes et ont vite fait de remarquer le moindre changement. Des poules de luxe et de compagnie quoi…

Très gros plan

Très gros plan

Maintenant qu’elles sont adultes, elles sont devenues bien dodues (trop ?) et bien rondes, la Faverolles est à la fois une poule de chair (mais je ne peux envisager de les manger) et une poule pondeuse, d’où cette allure un peu trapue de gros nounours, que j’aime beaucoup.

Poulette

Poulette au bord de l’eau

Je les ai pesée au mois d’octobre et elles faisaient en moyenne 2,4 kgs, j’imagine que depuis, elles font dans les 3 kgs, la Faverolles est une grande poule.

Sur le plan alimentation, elles mangent vraiment de tout, des vers de terre bien sûr, de l’herbe, les restes de nos repas, et puis du blé (tritical bio que nous achetons à une ferme voisine).

Voilà, 2011 c’était pour moi le départ de quelque chose, une amorce de mon vieux rêve d’enfant, être fermière avec des poules, des oies, des dindes, des cochons, pourquoi pas des vaches.

Je vous souhaite de réaliser vos vieux rêves d’enfant pour 2012 !