Les poulettes et moi vous souhaitons une belle et heureuse année 2012, qu’elle vous apporte joie, bonheur, prospérité. Que vos rêves les plus chers puissent se réaliser.
Si l’on m’avait dit l’année dernière à la même époque, que cette année 5 poulettes allaient élire domicile chez nous, je ne l’aurais pas crû. Je n’aime pas faire de bonnes résolutions pour l’année à venir, ça me mine le moral d’avance Je suis plutôt du genre à profiter des bons moments qui se présentent (voir à les provoquer, parfois !). Mais donc, j’espère tout de même que dans un futur pas trop lointain, 2012 je n’y crois guère, pouvoir étendre mon petit cheptel…
Et oui je les aime beaucoup mes poulettes, elles me le rendent bien je crois. Ç’a été la révélation pour moi, j’ai toujours aimé les animaux, et de ne pas en avoir eu jusqu’ici me manquait. Mais surtout, mon vieux rêve d’enfance a ressurgi, devenir fermière, et pourquoi pas ? Quand je prépare la pâtée des poulettes, le soir avant qu’elles n’aillent au dodo (elles attendent de l’autre côté de la porte du jardin, histoire d’être là quand la pâtée arrive), j’ai une pensée pour ma grand’mère paternelle, pour qui les poules comptaient aussi beaucoup dans sa vie. De ce que je me souviens, elle leur préparait, peut-être une fois par semaine, la « pâtée », les restes des repas qu’elle avait mis de côté, mélangés et cuits avec de la « polenta » (elle était suisse), du maïs. L’odeur dans sa cuisine à ce moment-là était très particulière, du genre de celle qu’on n’oublie pas. D’ailleurs, l’expression « ça sent la pâtée des poules » m’est restée
Depuis la fin novembre environ, les demoiselles se sont mises à pondre, ç’a été la surprise, je ne m’y attendais pas vraiment avant le printemps. Et donc, c’est 2 à 3 œufs en moyenne qu’elles nous offrent quotidiennement.
Maintenant, il faut cuisiner
Un robot « Kitchenaid » ayant fait son apparition dans la cuisine en décembre, avec quelques accessoires bien pratiques comme un laminoir, nous nous en donnons à cœur joie pour réaliser des pâtes fraîches, des kouglof et autres brioches maisons, avec des produits locaux.
Nos poulettes sont encore plus familières qu’avant, elles accourent dès que l’on sort, nous suivent partout dans le jardin, surveillent nos moindres faits et gestes et ont vite fait de remarquer le moindre changement. Des poules de luxe et de compagnie quoi…
Maintenant qu’elles sont adultes, elles sont devenues bien dodues (trop ?) et bien rondes, la Faverolles est à la fois une poule de chair (mais je ne peux envisager de les manger) et une poule pondeuse, d’où cette allure un peu trapue de gros nounours, que j’aime beaucoup.
Je les ai pesée au mois d’octobre et elles faisaient en moyenne 2,4 kgs, j’imagine que depuis, elles font dans les 3 kgs, la Faverolles est une grande poule.
Sur le plan alimentation, elles mangent vraiment de tout, des vers de terre bien sûr, de l’herbe, les restes de nos repas, et puis du blé (tritical bio que nous achetons à une ferme voisine).
Voilà, 2011 c’était pour moi le départ de quelque chose, une amorce de mon vieux rêve d’enfant, être fermière avec des poules, des oies, des dindes, des cochons, pourquoi pas des vaches.
Je vous souhaite de réaliser vos vieux rêves d’enfant pour 2012 !