Le soleil brille

Il fait beau au jardin, les fleurs s’épanouissent !

J’aime particulièrement les fleurs tachetées de ce pelargonium. D’une manière générale, j’aime les pelargoniums, certains ont des feuilles très décoratives, d’autres sont aromatiques et d’autres encore ont des fleurs superbes.

J’ai mis cette année un lobelia en pot à la fenêtre de ma cuisine, il semble s’y plaire et nous régale de son abondante floraison. Ah cette couleur bleue, que l’appareil photo n’arrive pas bien à reproduire !

Mon poncho tissé est terminé :

Je réfléchis au prochain projet tissage :

Qualité « Velourine » de Fonty. Un velours retordu avec un fil viscose, cela doit donner au fil la solidité que la chenille velours seule n’aurait pas. Je pense utiliser ce velours en chaîne et en trame, même si je me doute que je vais encore aller au-devant de difficultés. Mais mes échantillons avec une chaîne en laine ou coton ne m’ont pas donné satisfaction, tandis que mon échantillon « pur velours » me plaît beaucoup.

Soie tussah en célibataire, teinte en rose pâle :

Il doit y avoir plus de 400 mètre dans cet écheveau de 50 grammes. De quoi faire un petit châle…

J’ai filé aussi de l’agneau Solognot :

J’ai juste lavé ma toison et je l’ai filée directement. Les fibres étaient trop courtes pour être cardées. Je raffole de cette couleur pain d’épice !

Le soleil nous ayant gratifié de sa présence plusieurs jours durant, j’ai aussi commencé à carder du mohair gris :

C’est la couleur naturelle de l’animal. En haut les mèches de toison, en bas la nappe cardée.

Côté tricot, j’ai terminé Bella Paquita. Il me va, bien que si la nature m’avait doté d’attributs féminins comment dire… plus « prononcés », il m’aurait mieux été… :wink1_tb: Photos plus tard.

Du coup, j’ai commencé un nouveau projet, « Katharine Hepburn Cardigan » dans « Lace Style » :

Version courte, et qualité « Extra » de Schachenmayr.

Microscopie

Que se cache-t-il derrière nos matières premières préférées ? Pourquoi la laine feutre, pourquoi elle peut parfois piquer, quelle est la différence entre de l’alpaga, de la laine et du coton ?

Je vous invite à faire avec moi un plongeon au coeur des fibres, à l’aide de mon nouveau joujou : un microscope équipé d’un appareil photo.

Suivez-moi… :arrow:

Un brin de laine en éclairage épiscopique (par le dessus), grossissement 100 fois :

Voici de la laine, race Limousine, grossissement 100 fois. Le gros poil sur la photo, c’est du jarre.

Le jarre est un poil épais, creux, qui ne prends pas la teinture, et qui fait que la laine ou le mohair, pique. Quand on sait que la finesse d’une fibre détermine sa douceur, on comprends mieux pourquoi le jarre pose problème. Il est donc important de l’éliminer pour obtenir une matière première de qualité.

Un poil de mouton race limousine, grossie 800 fois :

On voit nettement les écailles de la laine, ce sont les écailles, qui en s’ouvrant sous l’action conjuguée des frottements, de tensio-actifs (savon, liquide vaisselle, etc…) et des chocs thermiques, créent le phénomène du feutrage. La limousine est réputée pour feutrer facilement, elle n’est d’ailleurs pas très douce et s’utilise précisément pour faire du feutre.

Un autre poil de mouton, cette fois-ci de race Babydoll, grossissement 400 fois :

Les écailles sont moins nombreuses que pour la limousine.

Du coton, grossissement 400 fois :

Aucunes écailles, le coton ne feutre pas. Mais une forme renflée sur les bords et applatie au centre.

De l’alpaga grossissement 400 fois.

Les écailles sont moins prononcées que pour la laine, ce poil d’alpaga est assez fin.

Les fibres d’origine synthétiques sont assez passionnantes à observer, ici des fibres d’angelina grossies 400 fois :

Ce sont des fibres très brillantes, aux reflets irisés ou holographiques. On en met très peu dans un fil pour lui donner une note scintillante. La fibre n’est pas fine, et elle est très plate.

Quand on l’éclaire par le dessus (éclairage épiscopique), elle brille de mille feux, on dirait la photo satellite d’une ville éclairée de nuit :

Il me reste encore des tas de fibres à observer, du lin, du chanvre, du kapok, diverses races de laine et d’autres sortes de bêtes à poils comme le chameau, le yak… l’observation au microscope est fascinante, c’est la re-découverte du monde de tous les jours qui nous entoure.

Côté tissage, j’ai terminé une étole en coton et soie :

Et Central Park Hoodie est photographié sur pieds dans la galerie de Tricofolk ici et .

Tissage, le retour

Samedi dernier, par un soleil magnifique, je suis allée rendre visite à Florence (alias Pouxy sur le forum filage). Florence file et s’est spécialisée dans les poils de chien via son site Canilaine. Elle réalise également de superbes bijoux en pâte Fimo et depuis peu, des merveilles en porcelaine froide. Si vous ne connaissez pas encore son site Fimolaine, je vous invite à y faire un petit tour.

C’est donc avec plaisir que j’ai revu la dynamique Florence, fait connaissance avec son mari et ses enfants, tous charmants et adorables, pour une journée vraiment sympathique :bye_tb:

J’ai aussi vu des poules, des oies, des canards, des chèvres naines, des lapins nains angora, un cochon d’inde, le chat, les chiens (Sacha la Leonberg est très impressionnante par sa taille, mais très gentille), j’ai vu aussi Gamin l’âne :

Et puis Bigoudie :

Bigoudie la truie, se promène en liberté dans la cours, sans rentrer dans la maison ni s’échapper. Moi qui adorerait avoir un cochon nain, j’ai encore plus envie… :innocent1_tb: (et puis je voudrais aussi un âne, mais chuuuut)

J’ai beaucoup admiré les bijoux et porcelaines froides de Florence :

Bref c’était une journée extra ! :cool1_tb:

Côté tricot, j’ai tout juste terminé hier Celtic Dream :

Me voilà avec un seul encours sur les aiguilles, le Central Park Hoodie, ce qui n’est pas pour me déplaire vu que j’ai peu de temps à consacrer à mes tricots en ce moment.

Par contre, j’avais momentanément « lâché la patate » du tissage (mes débuts ici et ). Et c’est Joëlle qui m’a donné envie de reprendre, en me donnant plein d’explications et de conseils. Et puis, de voir ses réalisations avec le même type de métier que moi, m’a définitivement contaminée je crois :wink1_tb:

Un cône de mohair traînait sur une étagère, il ne m’en fallait pas plus pour que je me lance. Et donc, ça donne ça :

Le démarrage de l’étole, une fois la chaîne montée.

C’est presque fini, la trame est complète, je m’apprête à couper la chaîne pour libérer l’étole.

Et enfin, mon étole une fois lavée et grattée (pour faire sortir les poils). Je n’ai pas choisi la facilité pour m’y remettre, mais j’avais très envie d’une étole en mohair alors…

Les fils de chaîne et de trame sont en Calypso de chez Fonty, j’ai utilisé un peigne de 10 dpi (trous espacés), et sauté un trou sur deux pour espacer encore plus la chaîne et éviter que les fils ne s’accrochent entr’eux. Ce ne fut pas évident de bien tisser, mais j’y suis arrivée. Je louche maintenant sur un cône de soie recyclée, à moins qu’entre temps j’attaque de la BB mérinos dans plusieurs couleurs… :ponder_tb:

Et dès demain je met le cap sur la Haute-Saône pour le stage filage. Dimanche 11 mai, je participe également à un marché Renaissance à Faverney en Haute-Saône, spécial artisanat. Il y aura donc des fileurs, des tisserands et d’autres artisans. Si vous êtes dans la région n’hésitez pas à passer y faire un tour !