De retour

Le temps file aussi vite que mon rouet n’avale la laine… Pratiquement 1 mois sans mise à jour, je bat des records… d’absence ! :thumbdown_tb:

Les raisons :

La fête médiévale de Semur-en-Auxois, où je faisais une animation filage, tranquille à l’ombre d’un arbre alors que le soleil dardait tous ses rayons  sous une chaleur écrasante :

Le festival renaissance de Marville, à deux pas de chez moi, et cet amusant anachronisme :

Ce fut l’occasion de revoir Dominique.be (Tricotnordique), et aussi de boire une petite bière Belge dans l’un des plus beaux village de Wallonie, juste à côté :drunk_tb:

Et enfin ce week-end, le Solstice d’été à Bibracte, et une exposition textile au musée. Après une semaine de très mauvais temps digne d’un mois de novembre, samedi le soleil était radieux et j’ai découvert le Morvan sous ses plus beaux atours.

Vue depuis le Mont-Beuvrey (altitude 800 m), à l’emplacement de la ville Gauloise de Bibracte. Nefrice (Tricotnordique et Forum Filage, au centre sur la photo) travaille au musée de Bibracte, et nous a fait visiter le site et le musée ; ce fut vraiment passionnant de découvrir l’histoire de ces gaulois et de cette ville abandonnée. Nous avons clôturé la visite par un repas typiquement gaulois arrosé de cervoise :tongue1_tb:

Alors, niveau tricot, pas grand’chose de neuf, je tricote à la vitesse d’un escargot… enfin voici tout de même le gilet Drops en coton nat de chez Fonty terminé :

Je rappelle que les couleurs sont celles des fleur de coton, pas de teinture.

Un petit filage pour une future laine à chaussette, un mélange spécial chaussette, 70% mérinos superwash et 30% nylon

Teintures alimentaires (et oui ça tient très bien sur le nylon).

Et puis Cécile, de Belgique, est venue me rendre visite et m’a apporté un peu de toison de ses moutons, de race Est à laine mérinos. L’est à laine mérinos est un mouton typique d’Alsace-Lorraine et des zones limitrophes dont la Belgique et l’Allemagne.

C’est un mouton qui a en général une très belle laine, assez fine.

Les mèches de cette toison étant bien distinctes, et longues, j’ai opté pour les peigner, plutôt que pour les carder.

On remplis un peigne :

Avec le deuxième peigne, ben on peigne (en fait, on transfert d’un peigne à l’autre), et au bout de deux passages  (transfert sur le peigne mobile, puis sur le peigne fixe), on obtient ce nuage prêt à être filé :

Et le fil terminé, avec une aiguille de 2 mm pour l’échelle :

Peigner la laine plutôt que la carder, va permettre de filer un fil beaucoup plus fin, et plus solide. En contrepartie, il sera un peu moins doux et plus dense. Il y a néanmoins beaucoup de déchet au peignage, mais on ne garde que les fibres les plus longues, que l’on aligne parallèlement lors du processus. Le cardage, quant à lui, aère les fibres, et conserve donc toutes les différentes longueurs. L’un ou l’autre processus est à utiliser donc, selon le type de fil fini souhaité.

Bon je vais essayer de faire des mises à jour de mon blog un peu plus rapprochées, bien que c’est la pleine saison des sorties, avec le Festival d’Histoire vivante de Marle dans 15 jours (je ne raterai cela pour rien au monde !) et la fête de la musique la semaine prochaine :jittery_tb:

Entre deux…

Rentrée lundi du premier stage filage que j’ai animé à Semur-en-Auxois, je repars demain animer un autre stage à Vierzon… Autant dire que c’est la course ! :shock_tb:

Ce fut également la course pour être prêt à temps pour le stage du 25 et 26 avril. L’atelier où il devait avoir lieu  n’était pas complètement terminé d’être rénové, malgré que Jeff y travaillait depuis plus d’un mois. Il faut dire que les travaux n’étaient pas prévus si tôt.

Nous avons loué un camion pour apporter un couple de chèvres angora, en provenance de l’élevage de Marylène, qui habite près de chez nous :

Biquettes

Ce qui nous permet d’avoir désormais les principaux représentants des animaux à fibre : alpagas, différentes races de moutons (laine), des chèvres angora (mohair), et des lapins angora.

Lorsque les chèvres sont arrivées, les autres animaux ont été très curieux :

Mais au final leur acclimatation s’est bien passée.

L’atelier rénové où se déroulera désormais les stages, est une pièce magnifique, très lumineuse avec une grande verrière. A l’origine c’était l’atelier de ferronnier du grand-père de Jeff.

Atelier

Je verrais bien des plants de coton en pot devant la verrière 😉

Situé en plein centre-ville de Semur, on y accède par un petit chemin fleuri dans une arrière-cour :

Et pourtant, on a l’impression d’être en pleine campagne :

Tout le matériel était prêt :

Au programme du stage, une visite aux animaux, et épilation d’un petit lapin, en vue de filer la poignée de poil obtenue :

Et bien sûr, cardage, peignage et filage :

Le tout agrémenté de repas mitonnés par Cher&tendre et Jeff :wub_tb:

Si vous voulez voir d’autres photos de ce stage, rendez-vous sur mon site dédié ici. Le prochain stage aura lieu le 6 et 7 juin prochain.

Le 1er et 2 mai prochain, j’anime bénévolement un stage filage spécial « alpagas », pour l’association « Alpaga Développement« . Au menu du stage, filage de l’alpaga, et démonstration de tonte des animaux, car le stage a lieu à l’occasion du passage du tondeur spécialisé dans les alpagas chez Marie-Geneviève, présidente de l’association.

Donc, je retourne à mes valises car le départ est prévu pour demain.

Deux de finis, trois de commencés

Sahara le pull top-down, est terminé, et étrenné.

Le décolleté ne baille pas, le tombé du pull est impeccable, la ligne parfaite ;  il est  facile à porter bref, un grand classique dont je suis certaine que je le retricoterais en version plus estivale (en coton ou en soie) très bientôt. Ce n’est pas dans mes habitudes de tricoter deux fois le même modèle, c’est dire comme je l’apprécie :wub_tb:

Autre ouvrage terminé, la capeline dentelle de l’ouvrage « Victorian Lace Today » :

Photo sur pieds à venir. Sa forme circulaire fait qu’elle tient parfaitement sur les épaules, contrairement aux châles triangulaires. Et puis, avec son petit revers de col, cette capeline a un air suranné comme je les aime.

Ma tricotîte ne s’étant pas vraiment calmée après ces deux terminés, j’ai commencé gaillardement « Somewhat cowl » (toujours Wendy Bernard), encore un top-down mais cette fois-ci raglan :

Laine « Angélina » de Fonty, 50% mérinos, 50% angora (goûts de luxe, quand tu nous tiens….), coloris violine et non pas gris comme sur la photo. Ca en fera un ouvrage très doux, très chaud probablement, et aussi très léger mais… également très poilu !
Il n’y a pas de nombre de rangs et de mailles dans les explications de Wendy, sauf pour le départ bien sûr. On tricote et arrivé à un certain nombre de centimètre, on laisse les manches en attente, puis on façonne la taille… on ne sait jamais vraiment combien on doit avoir de mailles sur les aiguilles, c’est assez curieux comme sensation.

Un autre petit nouveau, le « Lettuce Coat » (toujours Wendy Bernard, pourquoi changer ?!) dans « Custom knits », toujours un top-down….:happy_tb:

Laine « Akona » de Gediffra, mélange laine vierge et alpaga (ahem, le luxe, et tout ça…). Ah cette laine, elle est douce, gonflante, un régal sous les aiguilles.  Le gilet monte assez vite, bien que le point de brioche soit plutôt long à réaliser.

Et enfin le petit dernier, une veste à gousset, modèle gratuit de chez Drops (je vous donne le lien en français bien que c’est la version in english que je tricote) :

Alors, cela faisait quelques temps que j’avais envie de tricoter le coton nat de chez Fonty, mais avec un impératif : utiliser les 4 couleurs dans un même ouvrage. Le coton nat est en effet un coton dont la couleur est celle de la fleur du coton, et non pas obtenue par teinture. C’est en traînant sur Ravelry, que l’illumination est arrivée. :idea:
Je pense qu’au final les couleurs ne seront pas très contrastées, mais comme il y a de larges aplats de point mousse, j’ai bon espoir que ça se voie quand même un peu dans l’ouvrage fini.

Et enfin je ne résiste pas à partager avec vous cette photo craquante :

Naïade est une petite femelle alpaga née en septembre dernier chez mon ami Jeff. Elle est devenue très familière, et nous suit partout. Ce n’est pas très courant chez les alpagas habituellement farouches. Vous pourrez faire sa connaissance, ainsi que celle de tous les autres animaux de Jeff, lors du stage filage que j’animerai le 6 et 7 juin prochain, à Semur-en-auxois (21).