Et les biquettes ?

En consultant les statistiques pour mon blog, j’ai vu que, sur un top 20 des mots clés tapés dans Google pour arriver jusqu’ici, le mot « biquettes » arrive en 3ème position :shock_tb:

Faut dire que les biquettes sont absolument craquantes, non ?

:wub_tb: Aaah Billy Boy… De race typiquement lorraine, Billy Boy a été élevé au biberon et est resté très câlin. C’est Marylène qui l’a récupéré dans son troupeau de chèvres angora, et je ne manque pas d’aller lui faire des papouilles quand j’en ai l’occasion ! (par contre, pour le filage, au niveau du poil c’est 0, rèche et court, rien à en tirer)

Oui oui, ici c’est bien un blog de tricot… mais aussi de filage, de plus en plus de filage d’ailleurs.

Mon Suzie et moi on s’entends très bien, voici le premier fil issu de mon nouveau rouet muni de sa tête haute-vitesse :

Mélange 50% laine 50 % soie, 150 grammes environ 865 mètres.

Et puis le suivant est en cours :

C’est le vert que je trouvais un peu vif, mais sa future propriétaire appréciant la couleur, on y va ! Je ne pense pas le retordre, ce fil restera « célibataire » pour avoir davantage de métrage.

Lily of the valley n’a guère avancé, donc pas de photos pour cette fois. Je cogite toujours sur Am Kamin, le cardigan bavarois. En fait je n’arrivais pas à me décider sur le fil à utiliser. J’attends de chez Jamieson’s la qualité « Aran » en rouge, et comme le fil de Am Kamin d’origine fait 75 m pour 50 grammes, le poids « Aran » devrait être parfait (100 gr et 140 mètres).

Par contre, j’ai commencé une babiole, un petit encours qui ne comptera pas très longtemps tellement il sera vite réalisé :

« Bolsa de llama » dans l’ouvrage « Andean Folk knits« . C’est un petit sac en forme de lama (bon ben oui, j’aime aussi les lamas maintenant…). Je le tricote en « Alpaga » (pur alpaga, restons chez les camélidés) de Fonty. Il monte vite, ce que vous voyez c’est le corps du sac, les pattes du lama seront tricotées depuis le corps, à la manière du pouce des moufles norvégiennes (on tricote les mailles où iront les pattes dans une couleur contrastante, puis on relèvera les mailles ultérieurement). Les mailles pour le cou seront reprises autour de l’ouverture, idem pour la queue.

Et puis, c’est le printemps, mon petit pêcher est en fleurs. Je suis toujours aussi émerveillée des fleurs des arbres fruitiers, chacune est une promesse d’un beau fruit à la fin de l’été…

Visite au jardin

Je vous remercie pour vos réponses à cette énigme (pour moi) du crochet ultra-fin. Je n’ai jamais vu de dentelle chez ma grand’mère, toujours de noire vêtue de la tête aux pieds comme toutes les bretonnes veuves autrefois ! Mais elle peut en effet avoir vendu toute la dentelle qu’elle aurait faite.
Les fleurs de l’été sont écloses au jardin, malgré la chaleure et le soleil agressif, elles tiennent bon !

Fleurs de monarde, appelé aussi « thé d’Oswego » parce qu’on peut utiliser les feuilles comme succédané du thé. C’est une plante vivace, qui se ressème un peu partout dans mon jardin. J’aime bien ces petites fleurs discrètes et ébouriffées. Il en existe aussi des rouges et des roses.

Fleur de guimauve. Je n’ai jamais osé utiliser les racines de ma plante pour faire la fameuse pâte de guimauve ! La plante, vivace de la famille des malvacées, est assez ornementale, avec ses jolies feuilles vert agenté et ses petites fleurs rose pâle.

Fleur d’hémérocalles. Mon massif est à la mi-ombre, et il semble s’y plaire !

Et la dernière fleur de cette énumération, le garden shawl !

Ce n’est pas une laine que j’ai filé et teinte moi-même, il n’y a pas d’étiquettes sur les écheveaux, tout ce que je sais c’est qu’elle vient d’Amérique latine et qu’elle a été filée et teinte à la main.

Côté filage, voici le fil « célibataire » (jargon en filage, traduction du mot anglais « single » qui désigne un fil unique, que l’on décide de retordre ensuite ou pas :tongue1_tb:), le même qui m’a servi pour faire l’écheveau « façon biquette » :

Il est grossièrement filé, le mohair n’a pas été cardé au préalable, mais juste écharpillé (ouvrir les mèches).

Je vais profiter de la fraîcheur (relative) de cette matinée, pour aller carder un peu de laine. L’après-midi il fait si chaud que je tiens à peine dehors !