Veaux, vaches, cochons…. biquettes, ânes et lamas

Attention, post essentiellement animalier… :tongue1_tb:

Tout d’abord, petit séjour dans mon Chablais français natal, où quelques jours de beau temps m’ont permis d’aller faire un tour dans les alpages, pour des rencontres parfois inattendues.

Vue depuis les « Cornettes de Bise« , un endroit que j’affectionne particulièrement parce qu’il n’est pas défiguré par les remontes pentes et autres joyeusetés touristiques. On s’y sent donc vraiment en pleine nature.

Taurillons de race « abondance« , vous remarquez qu’ils ont des appareils pour que leurs cornes poussent bien droites.

Et puis, les Cornettes de Bise c’est l’endroit incontournable pour rencontrer des biquettes, et il reste un châlet d’alpage où l’on fabrique encore du fromage.

Autre châlet d’alpage, autre endroit, le « Pré Richard » (rien à voir avec mon Cher&tendre !), on trouve aussi des biquettes et des vaches, mais cette année j’ai aussi croisé des ânes et des cochons :

Scéance photo, photographieuse photographiée !

Nous avons ensuite fait une halte en Alsace et participé à la fête de l’âne. Sympa les ânes de Noël ! :thumbup_tb:

Filage…

Il n’y avait pas que des ânes, il y avait aussi des lamas et Quetsche en particulier, ravissante en tenue de mariée…

De retour à la maison, on continue dans les réjouissances, cette fois-ci les biquettes sont à l’honneur avec la Fête de la tonte :clap_tb:

Ce fut l’occasion de se revoir les copains et les copines du filage, de faire la connaissance d’autres copines :wink1_tb:

Et encore des lamas ! :jittery_tb: Cette fois c’est Mimosa qui présentait avec son papa, des objets en mohair.

La prochaine fois, tricot et filage, d’ici là j’aurais peut-être avancé un peu mes ouvrages en cours… :happy_tb:

Et les biquettes ?

En consultant les statistiques pour mon blog, j’ai vu que, sur un top 20 des mots clés tapés dans Google pour arriver jusqu’ici, le mot « biquettes » arrive en 3ème position :shock_tb:

Faut dire que les biquettes sont absolument craquantes, non ?

:wub_tb: Aaah Billy Boy… De race typiquement lorraine, Billy Boy a été élevé au biberon et est resté très câlin. C’est Marylène qui l’a récupéré dans son troupeau de chèvres angora, et je ne manque pas d’aller lui faire des papouilles quand j’en ai l’occasion ! (par contre, pour le filage, au niveau du poil c’est 0, rèche et court, rien à en tirer)

Oui oui, ici c’est bien un blog de tricot… mais aussi de filage, de plus en plus de filage d’ailleurs.

Mon Suzie et moi on s’entends très bien, voici le premier fil issu de mon nouveau rouet muni de sa tête haute-vitesse :

Mélange 50% laine 50 % soie, 150 grammes environ 865 mètres.

Et puis le suivant est en cours :

C’est le vert que je trouvais un peu vif, mais sa future propriétaire appréciant la couleur, on y va ! Je ne pense pas le retordre, ce fil restera « célibataire » pour avoir davantage de métrage.

Lily of the valley n’a guère avancé, donc pas de photos pour cette fois. Je cogite toujours sur Am Kamin, le cardigan bavarois. En fait je n’arrivais pas à me décider sur le fil à utiliser. J’attends de chez Jamieson’s la qualité « Aran » en rouge, et comme le fil de Am Kamin d’origine fait 75 m pour 50 grammes, le poids « Aran » devrait être parfait (100 gr et 140 mètres).

Par contre, j’ai commencé une babiole, un petit encours qui ne comptera pas très longtemps tellement il sera vite réalisé :

« Bolsa de llama » dans l’ouvrage « Andean Folk knits« . C’est un petit sac en forme de lama (bon ben oui, j’aime aussi les lamas maintenant…). Je le tricote en « Alpaga » (pur alpaga, restons chez les camélidés) de Fonty. Il monte vite, ce que vous voyez c’est le corps du sac, les pattes du lama seront tricotées depuis le corps, à la manière du pouce des moufles norvégiennes (on tricote les mailles où iront les pattes dans une couleur contrastante, puis on relèvera les mailles ultérieurement). Les mailles pour le cou seront reprises autour de l’ouverture, idem pour la queue.

Et puis, c’est le printemps, mon petit pêcher est en fleurs. Je suis toujours aussi émerveillée des fleurs des arbres fruitiers, chacune est une promesse d’un beau fruit à la fin de l’été…

Lamas, biquettes et rouets

Je parlais de cours de filage dans mon dernier message, c’était même carrément un stage de deux après-midi.

Michel, qui élève des lamas avec son ami Guillaume, souhaitait apprendre à filer, pour pouvoir transformer les poils de ses lamas. Je lui ai proposé s’il était prêt à venir jusqu’à moi, de lui apprendre. Marylène s’est jointe à nous pour un stage de perfectionnement.

Michel est venu avec des poils de lama et d’alpaga, Marylène avec du mohair, et moi j’avais mes rouets, ça m’a rappelé un peu la première rencontre des fileuses du forum filage parce que nous nous sommes un peu étalés au salon :tongue1_tb:

De gauche à droite, Michel, moi et Marylène au premier plan. Les lamas, les biquettes et les rouets !

Si Michel a appris à filer, il m’a transmis son affection pour les lamas. Si, comme moi, vous pensiez que les lamas (et alpaga) sont des animaux agressifs et hautains uniquement préoccupés de cracher sur les gens, oubliez vos préjugés ! Les lamas ne crachent que s’ils ont mal été éduqués, ou qu’ils ont très peur. En dehors de cela, ce sont des animaux dociles et affectueux (et puis ils ont le poil doux :wub_tb:).

J’ai appris qu’il existe deux espèces de lamas, les lainés et les classiques. Les lainés se tondent comme les alpagas, tandis que les classiques sont brossés, et c’est le sous-poils que l’on obtient par brossage, qui est très doux et qui se file. Les lamas lainés ont une toison qui ressemble fortement à celle des alpagas, autant au niveau toucher que douceur.

Michel ayant apporté de la matière première, en l’occurence des poils de ses animaux, j’ai pu faire connaissance avec leurs poils (en attendant une rencontre en vrai).

Je vous présente Bolivia :

C’est un lama non-lainé, c’est donc le poil de brossage que j’ai filé. Poils brun très sombres, presques noir. J’ai filé aussi Diégo, Pablo et Titou, les poils de chacuns étant différents au toucher. C’est amusant, car on reconnaît les petits gourmands qui aiment bien manger, à la quantité de paille présente avec les poils !

Et puis, la star, une bouille d’enfer, un regard aussi doux que ses poils, celle dont Michel voudrait avoir un pull, Quetsche :

Quetsche est un lama lainé, c’est donc le poil de tonte que j’ai filé. A gauche, deux brins, à droite trois brins, cela en dit long sur la finesse des poils.
Sur le blog de Michel, vous pouvez voir Questche en mariée, c’est une pratique courante de déguiser les lamas lors de concours, afin de juger de leur docilité.

Bref, ces deux jours de stage ont été aussi instructifs pour Michel et Marylène, que pour moi !

En plus des lamas, Guillaume et Michel fabriquent des sirops, confitures et gelées aux plantes délicieux !!