Le plus beau…

Lili m’a passé un questionnaire :

Qui suis-je ?
J’ai l’impression d’être une extra-terrestre, débarquée par hasard sur la planète terre.

Quel âge ai-je l’impression d’avoir ?
L’âge ne compte pas (encore) pour moi.

Qui me connaît le mieux ?
Mon compagnon.

La chose la plus importante dans ma vie ?
La liberté.

Je porte toujours ?
Des boucles d’oreille.

Ce que je fais toujours ?
Tenter de terminer mon rang en cours juste avant le repas du soir….

Je suis la plus heureuse quand ?
Je suis dans mon jardin, que tout est calme et que les oiseaux chantent au-dessus de moi.

Le lundi matin, vous pouvez me trouver ?
Devant mon ordinateur, comme d’hab’.

Mon moyen de transport favori ?
Le vélo !

Mes yeux sont ?
Pers.

L’objet que je préfère posséder ?
Difficile comme question. Je n’ai pas de préférence pour un objet particulier je pense. Je dirais que j’aime avoir des outils ! (ce peut être des aiguilles à tricoter, un VTT, un rouet ou une bêche !)

Et toi Fleur, qui est tu ??

D’ailleurs, comme me le faisait remarquer Fleur justement, j’ai été très calme cette semaine. Pour cause. J’ai reçu en début de semaine dernière une livraison de Pologne. Voilà des mois maintenant que je rêvais devant de superbes rouets en bois massifs, très travaillés, très esthétiques, et aux possibilités intéréssantes. Je vous présente donc mon Minstrel, troisième rouet :


En bois d’aulne et de bouleau, double-entraînement, ratio jusqu’à 22:1 en simple-entraînement. Ce que vous voyez sur la gauche du rouet c’est sa quenouille, sur laquelle j’ai entortillé mon ruban de laine-mèche. C’est bien pratique, ça évite que ma bobine de laine ne roule partout.

Détail du bois et du travail :


Je ne me lasse pas d’admirer la veinure du bois !

Et voici mon premier fil sur ce Minstrel, le fameux mélange soie teintée à la main et laine noire :

Côté tricot, le châle islandais progresse, mais on ne voit pas grand’chose :


J’espère avoir assez de fil, sinon pas grave, je serais quitte pour en refaire.

Et Spepel, le gilet Irlandais :

A part ça avec Cher&Tendre, nous avons passé le week-end à monter et à tenter de nous servir d’un petit métier à tisser de table que nous avons reçu en même temps que le Minstrel. Résultat du match : le métier à tisser 1, nous 0 … :furious_tb:

Soie, bambou et cie…

Aujourd’hui sera un jour de message « à photos », car voilà quelques temps que je n’avais pas blogué, j’ai un certain retard à rattraper :happy_tb:
D’abord, les photos en pied et sur pied de mes dernières réalisations sont dans la galerie, vous retrouverez donc les chaussettes à fourrure et l’écharpe arc-en-ciel dans la galerie « créations personnelles » (l’écharpe arc-en-ciel vous livre ici ses presques vraies couleurs dans toute la palette de leur déclinaison !)
J’ai terminé l’écharpe « Lead or Follow », que vous pouvez aller contempler ainsi que le bibi en dentelle dans la galerie dentelle.
Et puis tant qu’on est dans les lien, j’ai rédigé un petit topo sur le cardage (avec cardeuse à rouleau), c’est ici.

Donc, ça signifie de nouveaux encours !

Commençons par Hyrna Herborgar (ne me demandez plus jamais de l’écrire !!) dont vous pouvez voir une très belle photo et chez Lene :


Le mien est donc dans le mélange soie/corriedale que j’ai filé récemment.

Et puis voici une création personnelle, un gilet que j’ai baptisé « Spepel » du nom de son ex-propriétaire à 4 pattes :


(ex parceque le pauvre n’a plus sa laine sur le dos ! :wink_tb:)
Ce sera donc un gilet sans manches irlandais (en laine de mouton norvégien), je le tricote en 1 seule partie, pour ne pas faire de coutures latérales. Le câble de l’aiguille circulaire de 5 mm que j’utilise n’a pas voulu coopérer avec moi et persiste dans sa position de ressort !

Côté filage, ce week-end j’ai expérimenté le filage du bambou que j’avais reçu depuis déjà quelques temps.
Verdict : le bambou est une matière très belle, satinée comme la soie, mais probablement aussi difficile à filer que le coton ! En effet, les fibres sont très courtes, il faut donc avoir un certain coup de main pour tordre correctement la fibre, afin qu’elle ne casse pas. Après un départ laborieux, j’ai finalement compris aussi que le bambou doit être cardé avec des cardes très fines spéciales, mieux il est cardé, mieux il se file.


De gauche à droite : la fibre telle que je l’ai reçue, la fibre une fois cardée, la fibre filée.

Autre expérience, j’ai teint du bambou et de la soie Tussah ce week-end.
Le bambou n’a pas bien pris ma teinture, je cherche à savoir pourquoi (il est peut-être apprêté, j’aurais peut-être dû bien le faire tremper, ou le laver avec de la lessive, ou utiliser un autre type de colorant).
La soie Tussah en revanche, a très bien pris la teinture, mais est devenue toute fripée. Je n’ai pas pu la filer en l’état, j’ai donc choisis de la mélanger avec une autre fibre :


A gauche, laine de pays française, à droite ma soie Tussah (en réalité elle est plus foncée que ça), on va mélanger les deux à raison de 50 % de chaque.

Et voilà ce que ça donne :


Il faut maintenant étirer les fibres pour les filer, Florence a très bien expliqué ça ici.

Et le résultat sur le rouet :


Ca brille !!

Tout est permis !

C’est en tout cas ce qu’il me semble, après avoir terminé de filer toutes les couleurs que j’avais aléatoirement mélangées !


J’ai posé un écheveau de blanc naturel à côté des autres, pour déjà voir un peu ce que ça donne, visuellement. Je ne trouve pas ça si mal. Mais comme me le suggère Fleur, il vaut mieux que je fasse des essais.
Mon « problème » en fait, c’est que je ne me sens pas encore trop capable de teindre environ 200 à 300 gr d’une couleur foncée. Il y a des contraintes techniques, arriverais-je à obtenir quelque chose d’uniforme ? Florence a réussi à obtenir 250 d’une couleur uniforme, mais je suis sûre qu’elle y a passé beaucoup de temps !
Je souhaite rester dans le créneau « laine brute », donc je ne veux pas utiliser du mérinos néo-zélandais d’une couleur naturelle foncée, qui jurera forcément avec ma laine bien brute style Shetlands. Le noir « corbeau du cochon » (c’est à dire l’alpaga noir), comme me le suggère Val, est destiné à un châle, et j’aurais presque l’impression de donner de la confiture aux cochons en l’utilisant pour ce gilet. :ponder_tb:
Donc, la solution d’un mérinos brute mélangé à du mohair assez gros me séduit fortement !

Je vous parlais la dernière fois d’un écheveau à la couleur indéterminée et indéterminable. Le voici en gros plan :


De loin, il ressemble à une espèce de vert kaki, couleur typique résultant du mélange des 3 primaires entr’elles. Mais de près, on discerne toutes les nuances, c’est donc une couleur à regarder de près :tongue_tb:
Je ne sais même plus quelles couleurs j’ai mélangé, probablement un peu de tout sauf du bleu, donc du rouge, du jaune, du violet, du rose, du vert, du blanc… un vrai gloubi-boulga quoi !
Mais finalement, pas vilain, ce qui me fait dire « en teinture, à partir du moment où l’on ne fais pas de mélange trop homogène, tout est permis ». Ce qui va me rassurer dans mes mélanges de couleurs pour l’avenir.

Eris n’est plus puni, j’ai redéfait la bordure du bas, recommencé et largement rattrapé mon retard puisque j’en suis à la manche :

Et le détail de la bordure :