J’avais envie depuis un petit moment de tricoter ou des moufles, ou des gants en jacquard. J’avais la laine : des restants d’alpacana de Schachenmary (trois fois hélàs, cette qualité ne se fabrique plus, et pourtant je l’aimais, cette laine qui m’a fait découvrir l’alpaga…), je n’avais pas encore décidé du modèle.
Ravelry m’a permis de trouver le modèle, « norwegian gloves » de Nancy Bush, disponible ici.
Et donc, voici ma première digression à ma « Vest for a fiancé » (cliquez pour voir en plus grand) :
(en fait, c’est pour assortir avec ma veste blanche et mes bottes blanches… en janvier, après la veste de mon fiancé, je me tricoterais une veste norvégienne pour assortir avec les gants… )
Aiguilles n°3 mm et serrage à mort pour une laine qui se tricoterait normalement en 4 mm. Mais j’aime bien, et au moins c’est pas du gant mou, ceux-là se tiennent droits tout seuls et sont quasiment imperméables. Petit détail désagréable, lorsque je les ai bloqués ce matin, ma centrale vapeur m’a craché de la vapeur aromatisée à la rouille sur l’un de mes gants, joli halo orangeâtre qui ressortais plutôt bien sur fond blanc Une recherche sur google m’a permis d’apprendre qu’on pouvait enlever les tâches de rouille avec de l’eau oxygénée, j’ai essayé et ça a marché. Ouf ! Pas que ça se voyait énormément, mais je les aime bien mes gants, et ça m’aurait gonflée de devoir subir un halo jaune.
Deuxième digression de la semaine…
Un gnome Yuletide, modèle de Alan Dart paru dans « Simply Knitting« . La barbe est en Brazilia Lungo, le corps en Ambiance de Fonty.
Alors, forcément, la « Vest for a fiancé » n’a pas tellement avancé….
J’ai fait un peu de filage, en particulier ce fil :
Mélange de 2/3 Shetland noir et 1/3 glitz arc-en-ciel. Ca brille et ça scintille de milles couleurs, malheureusement la photo le rends très mal. J’aime énormément le Shetland, qui gonfle au moment du lavage, pour donner un fil souple et moelleux, léger à la fois.
Et puis, rien à voir avec le tricot, mais le Père Noël m’a apporté cela, venu tout droit des US :
La petite babiole blanche, en bas à droite, pas plus grosse que mon tapis de souris, c’est un ordinateur ultra-portable. J’en rêvais, Asus l’a fait : le EEE PC. C’est un ordinateur tout petit (le tapis de souris en est la preuve), sans disque dur (mémoire interne seulement mais avec lecteur de carte mémoire et ports usb) donc peu fragile, équipé de Linux, avec wifi et webcam intégré et vendu à un prix très modique. J’attendais ce type d’ordinateur depuis longtemps. Jusqu’ici mes tentatives d’achats d’ordinateur portable se sont toujours soldées par des échecs, d’une part à cause des prix très élevés, d’autre part à cause du problème de la vente liée. Etant utilisatrice Linux, je ne vois pas pourquoi j’irais payer 150 € de plus mon ordinateur, pour un système d’exploitation que je n’utiliserais jamais (windows). Autant avec un PC de bureau, si l’on passe par des assembleurs (c’est à dire que l’on achète son ordinateur en « kit ») on a le choix, autant dans le monde des ordinateurs portable ça n’est jamais le cas ; pire, dans certains cas la garantie est annulée. Alors, quand j’ai appris qu’Asus osait enfin, je n’ai pas eu la patience d’attendre que ce petit bijou sorte en France pour l’acquérir (devrait être disponible fin janvier en France, après avoir été moultes fois retardé).
Oui oui, je crois bien que j’ai un côté « geekette » même si j’ai un peu de mal à l’admettre… d’autant que la définition que l’on donne à ce mot ne colle pas vraiment à ce que je pense être.