Portée suivante

Violette ma lapine-chèvre bleue m’a fait une « portée » de 2 lapereaux dont 1 mort-né qui était énorme (c’est probablement la cause de sa mort, il aurait mis trop de temps à naître).

Violette au milieu des fleurs

Par contre le deuxième est en pleine forme, et évidemment, il profite bien du lait maternel vu qu’il est tout seul. Il est gras comme une loche, vif comme un gardon, et particulièrement photogénique…

Un lapereau-chèvre bleu de 15 jours

La grosse surprise que je n’attendais pas du tout c’est qu’il soit bleu, de la couleur de sa mère donc (le mort-né était bleu aussi). La couleur bleue est un gène récessif, chacun des parents doit avoir ce gène bleu pour qu’il s’exprime. Ce qui veut dire que mon mâle noir est porteur du gène, et dans ce cas il y a 50% de chances que les petits soient bleus (et 50% de noirs porteurs).
Je suis ravie de cette belle surprise parce que j’affectionne beaucoup cette couleur. Comme je n’avais pas du tout envisagé Roudoudou en tant que noir porteur de bleu, j’avais commencé à élaborer des plans sur la comète pour conserver dans mon élevage le coloris bleu, sans avoir à multiplier le nombre de lapins. Le lapin-chèvre est rare, en bleu il l’est encore plus.

Allez encore une photo de « Patapouf(fe) » pour le plaisir d’une tronchotte de lapinou en gros plan !

Patapouf(fe)

Pour l’autre portée de Polichinelle la lapine noire, ils ont maintenant 10 semaines, il était temps de les séparer de leur mère et de les trier par sexe (histoire d’éviter toute mauvaise surprise, paraît qu’ils sont précoces et qu’à 3 mois ils peuvent déjà se reproduire ; potentiellement 8 à 10 lapereaux par portée, c’est pas des lapins pour rien !)

Les filles de Polichinelle.

Le sexage d’un lapereau n’est pas facile pour une débutante comme moi, c’est minuscule, pas très net et le lapin bouge tout le temps !

Les gars de Polichinelle

J’ai quand même effectué un pré-tri que j’ai fait valider par un spécialiste, j’avais fait deux erreurs, une fille que j’ai pris pour un gars, et inversement. Michel m’a tout bien expliqué y-compris comment tenir un lapin pour le sexer, la prochaine fois je ne devrais plus faire d’erreurs.

Autant il est assez facile de se lancer seul(e) dans l’élevage des poules, autant pour le lapin, il y a quelques trucs et astuces qu’il est bien de connaître et qui ne s’inventent pas toujours. Un peu comme pour le tissage finalement 😉

5 réflexions sur « Portée suivante »

  1. Merci pour cet article, toujours un plaisir de te lire. Et si je n’ai pas prévu de débuter l’élevage de lapins et de poule, je vais replonger dans mon bouquin de tissage. 😉

  2. et bin ils sont tous beaux…oohh tout un joli bleu..et tes noirs….tout un tri…quasi parfait…mais j’adore…;)

  3. j’adore les lapins chevre ( poil court et angora ), les miens sont vieillissant 6 et 7 ans
    ce sont des lapins tres resistant

  4. Adorables tes lapins chèvre ! merci pour les explications. Thaïs, ma petite-fille vient de perdre son « Piilou » un angora tout câlin…nous l’avons enterré dans notre bois. Ses parents vont lui en reprendre un pour la rentrée. Je vais montrer ton post à Charlotte : :smiley2_tb: des bises à vous.

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