Au jardin…

Quelques photos des jours passés. Les chenilles éri sont devenues papillon.

Papillon éri

Ce sont des papillons de nuit, calmes le jour et qui s’activent le soir. Ils ne se nourrissent pas, leur seul but est de se reproduire. Au bout de 10 à 15 jours, il meurent, non sans avoir pondu des grappes d’œufs. Le cycle de la vie continue : les œufs donneront des chenilles, qui se transformeront en papillon dans leur cocon, pour pondre des œufs…

Les tomates donnent bien, protégées de la pluie sous l’auvent, et abritées contre un muret plein sud.

Des tomates le 20 octobre

Un paysan nous donnait son point de vue sur le fait que les tomates sont maintenant toujours malades à tel point qu’il faille une serre pour qu’elles puissent donner : selon lui ce qui rend malades les tomates sont les tensio-actifs mis dans les produits de traitement qu’on épands dans les champs cultivés. Ces tensio-actifs renforcent l’efficacité des traitements parce que ce sont des agents mouillants. Ils se retrouvent dans l’atmosphère en grande quantité, et retombent sur les plantes par temps de pluie. Les tomates n’aiment pas l’humidité sur les feuilles. Cette théorie a du sens pour moi, les tomates qui poussent en dehors de l’auvent et qui reçoivent la pluie sont malades depuis le mois de septembre.

Tomates en automne

Nous ne taillons pas nos pieds de tomates. La variété vient de chez Kokopelli, je ne sais plus laquelle c’est, mais je garde des graines d’une année sur l’autre. Pas d’engrais, juste une bonne dose de fumier de cheval au printemps, et nous avons généralement jusqu’en novembre des tomates fraîches du jardin.

Des arroches, j’aime cette plante aussi décorative que délicieuse, facile à cultiver contrairement aux épinards.

Des arroches

Des courgettes cou-tors, j’adore cette courgette déguisée en coloquinte !

Courgettes cou-tors, très ancienne variété

Sur la photo elles sont très mûres, nous les consommons plus jeunes que cela, la chair est plus ferme que celle des courgettes « classiques », elles se prêtent bien à être farcies. C’est l’une des plus anciennes variétés de courgettes.

C’est l’heure de la sieste chez les lapins…

Un lapin qui fait une sieste

Patapouf le lapin-chèvre bleu a bien grandi depuis la dernière photo.

Patapouf

Il est très affectueux, et un brin déjanté, bref c’est le chouchou 😉

Patapouf le lapin.

Mistinguette est une jeune lapine, plus timide que Patapouf, mais adorable aussi (comme tous mes lapins).

Mistinguette la lapinette

Une poule meusienne prends le soleil, les poules ont besoin de d’exposer au soleil de temps à autre, pour synthétiser de la vitamine D.

Une poule qui prends le soleil

Et puis, depuis 15 jours, un petit canard barbarie est né :

Caneton de 1 jour

Couvé par une petite poule naine, Madeleine.

Madeleine et son caneton, 3 jours.

Madeleine et son caneton, 3 jours.

Au milieu des poules.

Caneton à 5 jours.

Je ne l’ai pas éjointé, il sera en liberté dans le jardin avec accès à la rivière, alors je m’en occupe beaucoup de façon à ce qu’il ne soit pas sauvage ! Et Madeleine ma petite poule est très familière, ça aide beaucoup.

Madeleine et son caneton, 10 jours.

Il n’a pas peur des grosses poules, par contre elles sont interloquées par ce drôle de poussin qui patauge dans l’eau !

Mémère et le petit coin.

Naturellement, comme tous mes autres animaux, ce caneton ne verra pas l’ombre d’un granulé, il mange la même chose que les poussins, avec beaucoup d’eau en plus 😉

Caneton, à 10 jours.

… et il est bien parti pour être pot de colle 😀

Le printemps arrive

Quand on a des animaux, on est plus attentif aux passages des saisons, il y a des signes qui ne trompent pas. Ainsi quand Polichinelle, ma lapine, a commencé à s’arracher quelques touffes de poils, c’est qu’elle a estimé le moment venu pour des petits lapins.

Polichinelle, lapin-chèvre

1 mois de gestation et 1 semaine plus tard, les lapereaux sont nés, pour ma plus grande joie. Je ne veux pas les toucher pour les compter (à priori entre 6 et 8), je me contente de les observer grandir. Ce sera la surprise du nombre quand ils sortirons du nid, bientôt…

Lapereaux d’une semaine

Je suis contente d’avoir ces petits lapereaux, cela faisait 1 année que j’attendais de pouvoir reproduire mes lapins-chèvre, la race est rare, je voudrais vraiment en faire l’élevage. D’autant plus que ce sont des lapins rustiques et vraiment adorables, et que perso, j’aime leurs grandes oreilles et leur beau et doux pelage noir et feu.

Je pensais avoir un couple et j’avais deux femelles ! Il m’a fallu trouver un mâle de cette race, pas facile à moins de traverser la France et encore. Par un concours de circonstance incroyable (à ce stade-là j’en suis encore à me demander si c’était vraiment du hasard), il est arrivé en mai dernier ce petit mâle qui s’appelle « Roudoudou ». Mais âgé de 2 mois donc encore loin d’être en âge de se reproduire. J’ai attendu patiemment… en priant pour ne pas perdre l’un de mes lapins.

Roudoudou, un lapin-chèvre

Le printemps qui arrive, c’est aussi les crêtes rouges des poules qui recommencent à pondre après une pause hivernale bien méritée.

La Noiraude, meusienne croisée pékin, en train de pondre dans un pondoir en osier

Des poules meusiennes

Madeleine, une adorable poule pékin gris perle, qu’un ami éleveur m’a offert. C’est la plus familière de toutes mes poules, elle n’hésite pas à voler jusque sur mon bras, et à se percher sur mon épaule.

Madeleine, pékin gris perle

Un petit coq pékin tout mignon

Le printemps c’est aussi les travaux de jardin qui reprennent, les poules sont toujours prêtes pour nous donner un coup de patte 😉

Travaux de jardin

Visite au jardin

Le potager sans travail du sol : les haricots poussent le long des maïs

Le potager sans travail du sol : les haricots poussent le long des maïs

Le potager sans travail du sol, haricots, arroches, tomates et divers légumes anciens

Le potager sans travail du sol, haricots, arroches, tomates et divers légumes anciens

Monarde fistuleuse

Monarde fistuleuse ou « thé d’Oswego », les feuilles se consomment en boisson

Millepertuis

Millepertuis, on en fait une huile cicatrisante en cosmétique

Blé ancien variété Sonora

Blé ancien variété Sonora, au goût délicieux et particulier

Camomille partenelle

Camomille partenelle, une médicinale

Mauve Sylvestre

Mauve Sylvestre, les feuilles se consomment comme les épinards

Joubarbe araignée

Joubarbe araignée, la joubarbe est l’équivalent de l’aloé vera sur le plan cosmétique, mais en version indigène

Joubarbe director jacobs

Joubarbe director jacobs

Une poule au miieu des tomates

Une poule au milieu des tomates

Thym laineux

Thym laineux, se consomme comme les autres thyms

Hélicryste et vigne

Hélicryste et vigne donnent de l’ombre au poulailler ; l’hélycriste s’appelle aussi « herbe à curry » et s’utilise en cuisine

Pêches

Pêches

Moro Sphynx sur fleurs de saponaire

Moro Sphynx sur fleurs de saponaire

Cardère des villes, la vraie cardère à foulons

Cardère des villes, la vraie cardère à foulons qui servait à foulonner la laine avant que l’on ne la remplace par l’acier

Poivrier de Sichuan en fleurs

Poivrier de Sichuan, une variété d’agrume rustique ; les baies et les feuilles sont aromatiques et parfument traditionnellement le riz en Chine

Un jeune ragondin

Un jeune ragondin

Epinard-fraise

Epinard-fraise (tout se consomme, feuilles et fruits)

Edelweiss

Fleurs d’edelweiss si particulières

Fucshias

Les fucshias et leurs jolis jupons colorés

Un lobelia s'est installé avec une agave

Un lobelia s’est installé avec une agave

Tabac indien

Tabac indien « mochato » (plante chamanique)

Tomate indigo

Tomate indigo