Quand je serai grande j’aurai des lamas…

Je vous remercie pour vos réponses à ma question du nid mystérieux. A mon avis c’est Joëllen qui doit se rapprocher de la vérité, cet énorme nid pourrait être celui d’un héron, car il y en a dans les environs et il n’est pas rare au coucher du soleil, de les voir passer presque au ras de l’eau au fond du jardin. Le nid est inhabité, je pense qu’il retrouvera sa fonction lorsque les feuilles des arbres seront sorties, en tout cas je guette…

Ce week-end, j’ai rendu visite à Michel, Guillaume et leurs lamas en Alsace. J’attendais ce moment avec impatience, Michel m’ayant transmis assez vite sa passion pour les petits camélidés (échanges de bons procédés en quelque sorte : je lui repasse mon virus du filage, lui celui des lamas, nous sommes quittes maintenant… :rolleyes_tb:)

Le week-end a commencé par une visite chez Renée, à la Ferme du Krefft. Renée élève des lamas et des alpagas, j’ai pu tater sur pied les différentes qualités de toison de plusieurs animaux.

Notez le panneau contre le mur….

Puis de retour chez Michel & Guillaume, j’ai fait connaissance de Questche :

Diego :

Mimosa :

Ainsi que Pablo, Bolivia et Titou, tous des lamas, tous très gentils.

Guillaume entouré de Quetsche et Mimosa, Pablo en arrière-plan.

Guillaume et Michel, Pablo toujours derrière.

Nous avons fait une séance de brossage des lamas, ceci dans le but de les garder propres bien sûr, mais aussi pour récupérer le sous-poils, doux et qui se file facilement. Seuls les lamas classiques ont du sous poil que l’on peut récupérer par brossage, les lamas lainés se tondent tout comme les alpagas. La qualité des toison de lama lainé est si proche de celle des alpaga, que les filatures peuvent mélanger les deux dans l’élaboration de pelotes en alpaga.

Me voici donc en pleine séance brossage de Pablo (c’est l’un des plus dociles), vous remarquerez le sous-poil sur la brosse :

Et Michel m’ayant prise au mot lorsque je lui ai demandé si j’étais vraiment trop lourde pour monter sur un lama, voilà ce pauvre Diego qui s’est retrouvé avec un drôle de fardeau sur le dos !

Avec Michel, nous avons cardé et filé, expérimenté la meilleure façon de préparer les toisons d’alpaga (cardage, peignage ou cardinette, filage woollen ou worsted), tâté des toisons et différentes qualités d’alpaga. Nous nous sommes aussi interrogés sur la « filabilité » des poils du cochon laineux (quand on commence à envisager de filer n’importe quoi, c’est signe qu’on est gravement atteint, je ne parle pas pour moi, ma réputation n’est plus à faire :wink1_tb: ).

Et puis Simples & Saveurs c’est aussi des sirops et confitures bio délicieux, à base de plantes, que Guillaume cultive et ramasse dans la nature ; si vous passez près de chez Michel et Guillaume, n’hésitez pas à vous arrêter !

Merci à Cher&tendre, mon reporter préféré, pour les photos :wub_tb:

Travaux de printemps

Le temps printanier qui est arrivé dernièrement, m’a donné envie la semaine dernière, de mettre à jour mon système de blog WordPress (je retardais cette mise à jour majeure…) et de changer le thème de mon blog. Vous profitez maintenant de ma panoplie de smileys dans vos commentaires :happy_tb:

Et oui le printemps est arrivé, plus en avance que les deux années passées, et c’est tant mieux. Les perce-neige et crocus sont défleuris déjà, mais les primevères envahissent gaiement ma pelouse, qui se « piquète » chaque jour davantage. Le cognassier du japon s’apprête à sortir ses fleurs, les oiseaux chantent de plus en plus fort. Par contre, les giboulées de mars sévissent, il y a eu une belle averse de grêlons tout à l’heure, je craignais pour mes jonquilles qui sont sur le point de fleurir, mais non ouf !

Vous avez été quelques unes à me demander où trouver le patron de Frogner, mais regardez dans ma marge à droite dans « ouvrages en cours », j’indique toujours où se procurer les modèles quand je le peux. Donc vous trouverez le patron de Frogner ici par exemple.

La manche de Frogner avance, donc, mais je n’ai pas envie de vous la montrer, car c’est fort heureusement le clone de la première. J’en suis rendue assez haut, il va falloir que je songe à sécuriser les steeks pour ouvrir le corps du cardigan. Donc, on peut dire que Frogner sent l’écurie…

Côté filage, j’ai réalisé un petit écheveau avec les poils de Quetsche (femelle lama), que Michel m’avait laissé lors de son stage filage :

25 grammes et 100 mètres

Je pensais avoir assez avec ce que j’avais pris comme fibre, pour faire une petite écharpe en dentelle, mais comme il y avait la moitié en « recoupes » donc trop court pour être filé, je ne pense pas avoir de quoi faire même un tout petit ouvrage avec 100 mètres de fils.

En tout cas, je me réjouis d’avance de faire connaissance avec Questche et ses camarades, car je vais dans une quinzaine de jours passer un week-end chez Michel et Guillaume. Michel a sévèrement attrapé le virus du filage, comme vous pouvez le constater sur son blog. :thumbup_tb:

Voici la laine et soie qui était sur mon rouet la dernière fois, retordue :

100 grammes, environ 630 mètres

Et puis sur mon rouet en ce moment, les petites boules de mérinos et soie que j’avais cardées la semaine dernière :

Je ne vous avais pas dit que j’avais mélangé un chouilla de fibre d’angélina (la blanche aux reflets violets). Elle donne une petite touche bleutée à ma laine, j’ai essayé de le rendre sur la photo, mais ça n’est pas facile.

Et puis mes teintures du jour, qui sont humides sur la photo (et photo qui ne rends évidemment pas les bonnes couleurs) :

J’ai une demande spéciale pour faire un fil dentelle dans des couleurs chaudes, allant de l’orange au prune, en passant par le rouge. J’en ai profité pour faire deux autres teintures, selon ma fantaisie du moment, et les restants de couleur que j’avais.

Un peu de temps pour filer

Voilà quelques temps que mon étole estonienne en qiviut est bloquée et terminée, vous pouvez aller la voir dans la galerie ici pour une vue sur pieds, et là pour un détail des petites noppes (motif typiquement estonien « lily of the valley », ou muguet en français). J’ai beaucoup aimé tricoter cette étole, qui est facile pour qui a l’habitude de la dentelle, et pas lassante à faire (en passant, la jupe que je porte est une création et réalisation de Cher&tendre, c’est une jupe à 6 panneaux en satin légèrement extensible, qui s’évase au niveau des genoux).

Pour rester dans le tricot, quand je ne suis pas sur mon rouet le soir (parce que mes teintures récentes m’ont donné furieusement envie de les filer !!), je suis sur Frogner, mon seul et unique ouvrage en cours du moment (ça ne durera sans doute pas), donc la première manche est finie :

Et j’ai passé l’étape que j’aime le moins de la deuxième, la bordure repliée intégrée au tricot.

Niveau filage, j’ai terminé de filer le cashgora teint dans des couleurs pastels :

100 grammes – 310 mètres

La laine et soie du Mouchon, violette et bleue roi, est sur le rouet :

Et puis cet après-midi j’ai cardé le mérinos avec de la soie :

Les explications pour réaliser ces petites boules sont en ligne sur Tricofolk.