Week-end découverte

Un message sans tricot ni filage, mais avec de belles photos et des moutons :tongue1_tb:

Dimanche passé, visite à la Bergerie de Straiture dans les Vosges, par une superbe journée d’automne, en compagnie de Michel et Cathy, deux amis fileurs.

Nous avons visité au passage la très jolie ville d’Eguisheim :

La Bergerie de Straiture est située dans un carde idyllique des Vosges, qui me rappelle beaucoup mes Alpes natales. Véronique et Olivier y élèvent environ 300 brebis de race Limousine, qui entretiennent le paysage alentours.

Véronique teint sa laine avec de teintures végatales, la file et la feutre.

Olivier est également tondeur et passionné par son métier. Voici la bergerie, vide actuellement car les brebis pâturent dans les montagnes. J’ai appris que l’on dit « bergerie » et pas « moutonnerie » par exemple, parce que la bergerie c’est d’abord la maison du berger. Les moutons sont tout à fait capables de vivre dehors toute l’année, pas le berger.

Nous sommes montés voir les brebis, en emprûntant une route qui sillonne dans la montagne vosgienne. Les brebis paissent à environ 110 mètres d’altitude actuellement.

Le cadre est superbe, je ne connaissais pas les Vosges, et je ne pensais pas voir un paysage si sauvage.

J’ai rapporté comme souvenir un peu de toison de brebis limousine, un peu de toison de mouton himalayen (qui vient d’un zoo) et un livre très intéressant sur les teintures végétales : « de toutes les couleurs » de Claudie et Francis Hunzinger aux éditions Stock.

Véronique organise des cours de feutrage, et Olivier fait des démonstrations de tonte.

Nous sommes rentrés par la route des Crêtes, et avons admiré le soleil couchant sur les montagnes, c’était vraiment superbe.

Kty avait approté sa « Ferrari », un rouet électrique fait-maison, que j’ai essayé. Sur la photo, Kty et Michel sont occupés à huiler la machine et à changer les élastiques (courroies), c’est encore un prototype mais qui marche très bien !

Kty a aussi essayé mon rouet Victoria, que j’emmène partout car c’est le plus petit de mes rouets. Elle nous a fait forte impression quand elle a dégaîné ses chaussettes, visez un peu la classe !! :smoke_tb:

J’ai commencé un nouveau châle dans le cadre du projet de groupe « Faroë » sur Tricotnordique, il s’agit du « Lace Shawl pattern » de Krystin, que je tricote avec une laine filée main (bluefaced leicester coloris oatmeal, veinée de soie tussah) :

J’ai bien avancé depuis cette photo :wink1_tb:

Réalisation mystère

Dans la série des terminés/étrennés/photographiés, la Woodstock Camisole.

Dans la série des terminés/pas étrennés, Loden Mist :

Catou je t’ai copié dessus pour la photo je sais c’est pas bien :tongue1_tb:
Mais y’a que comme ça que Loden Mist ressort bien.

Je me suis donc décidée à retordre le mélange mérinos/soie offert par Midian, avec de la soie, et ça donne 60 grammes et 650 mètres à peu près :

Je me demande si je ne vais pas tricoter Ene’s Scarf avec… :ponder_tb:

Une nouvelle paire de chaussettes sur mes aiguilles, création perso en « Altaï » teint par moi.

C’est une laine très douce et très moelleuse composée d’agneau, cachemire et angora, un vrai régal à tricoter ! :wub_tb:

Et pour une fois, rien à voir avec le tricot, mais j’avais envie de le partager avec vous. Si vous ne le savez pas encore, Cher&tendre est couturier à ses heures perdues (et il en a de moins en moins, des heures perdues :mellow_tb:). Ce qu’il aime c’est créer lui-même ses patrons, avec une prédilection pour les corsets et vêtements anciens.

Mais cette fois-ci, point de corset ou de crinoline malgré le fait que cette réalisation nécessite l’emploi de baleines. Cher&tendre se fait le couturier de l’impossible, oui, mais de quoi, et pour qui ?

:?: :?: :?:

D’autres photos viendrons au fur et à mesure de la réalisation…

Du tricot, quand même…

Bon après cet interlude animalier (si vous voulez d’autres photos d’alpages et d’animaux, j’en ai plein dans mon appareil photo:tongue1_tb:), mes avancées tricot de ces derniers temps.

Le corps de Loden Mist est terminé, j’en suis à la première manche :

(Je suis une très mauvaise élève car j’ai cousu le corps avant d’avoir bloqué les morceaux bien que c’était explicitement indiqué sur les explications, mais j’avais la flemme de bloquer avant de coudre… :tongue2_tb:)

Et puis voici le dos de Lacy Dress :

Curieusement ce modèle avance très vite et n’est pas lassant du tout à tricoter. On commence par le volant du bas, puis on fait une bande transversale sur laquelle on couds le volant (fastoche à faire contrairement aux apparences). Puis une deuxième bande transversale depuis laquelle on monte des mailles pour la partie haute. Et enfin on remonte des mailles de l’autre côté pour faire la partie intermédiaire de la robe et on couds.

Côté filage, j’ai filé et cardé du mohair, de l’alpaga, une laine inconnue douce et blanche, mais voici ce que j’avais envie de vous montrer :

A droite, pure soie Maubère teinte avec des colorants alimentaires du Mouchon, les couleurs semblent tirer sur le vert alors qu’en réalité c’est plutôt un jaune d’or avec des touches de chocolat. 50 grammes pour 765 mètres. Je décide de la laisser en célibataire.
A gauche, un mélange mérinos et soie (de mémoire), petit souvenir que m’a offert Midian lorsque je suis passée la voir pendant mes vacances. On ne voit que deux alternances de couleurs sur la photo, mais cette nappe de soie et mérinos cardée comporte plusieurs nuances, du brun-violet au bleu en passant par le vert. J’hésite entre faire un retors navajo (à 3 brins, pour conserver le dégradé de couleurs), ou retordre ce fil avec un brin de soie très fin… Si je fais un retors à 3 brins j’aurais forcément moins de métrage au final, que si je retors avec un autre fil.

Et puis un petit clin d’oeil pour La Sof, une vue sur ma « mangrove en pot », c’est vrai qu’avec l’été très humide que nous avons connu, le jardin est particulièrement verdoyant (hem, surtout les mauvaises herbes…).

Je cherchais depuis longtemps déjà le vrai papyrus, cyperus papyrus ou papyrus d’Egypte, et je ne trouvais que le cyperus alternifolius dont j’ai déjà plusieurs exemplaires (qui se ressèment d’ailleurs joyeusement dans les dalles de ma terrasse l’été).
Un jour où je ne m’y attendais plus je me suis retrouvée nez à nez avec le papyrus de mon rêve dans l’une de mes boutiques de plantes préférées parce qu’on y trouve vraiment des plantes originales. Voilà donc mon papyrus en pot et en fleurs, qui passe la belle-saison dehors. Il est encore jeune, j’espère qu’il deviendra immense !