De retour très soulagée

J’ai été absente de mon blog et presque complètement d’internet depuis plus d’une semaine, pour cause de panne d’Adsl. Le technicien a mis plus d’une semaine pour venir réparer (il vient probablement de loin !), ce matin enfin c’est fait. Je m’aperçois à quel point le haut-débit ne tient qu’à un fil et est fragile, à quel point d’avoir basé son seul moyen de subsistance par ce biais est périlleux, à quel point je me suis sentie très mal pendant cette longue semaine d’attente. Si ça n’avait été que pour le loisir de me promener sur le net, j’en prenais mon parti, mais pour moi les enjeux sont plus important que cela. J’ai aussi découvert avec consternation que lorsque l’on a une ligne adsl (même en panne…), pour des raisons techniques, lorsque l’on se connecte en bas-débit, c’est en réalité 3 fois moins rapide que le bas débit (bas débit = 56 ko/s, adsl = minimum 512 ko/s, très bas débit à cause de l’adsl = 15 ko/s en pointe).

Cela tombait d’autant plus mal que ce week-end a lieu chez Marylène la première rencontre des fileuses du web, et qu’organiser une telle rencontre sans connection internet valable n’est pas simple du tout :wallbash_tb:.

Le beau temps m’a permis en revanche de carder, laver et carder encore une bonne partie de ma toison brute, en prévision de l’hiver. J’ai également beaucoup filé, et un peu tricoté. Garden Shawl en est à la moitié de sa bordure :

Et un p’tit nouveau est sur les aiguilles, il s’agit d’une création personnelle dans la toute nouvelle qualité de Kidopale Multi :

Coloris ocre.

Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le superbe spectacle qui s’offre à moi les soirs de fin d’été, lorsqu’il fait beau et chaud :

Il s’agit d’un papillon de nuit de la famille des Sphinx, le Sphinx du liseron. C’est un gros papillon, il mesure 5 cm et fait 12 cm d’envergure. Son vol est stationnaire (comme les oiseaux-mouche), et sa trompe longue de 10 cm lui permet de butiner les fleurs à corolle très longue comme les tabacs d’ornement (cf photo). Il est particulièrement difficile à photographier car il vole très vite et l’éclairage est faible à la tombée de la nuit.

Je vais maintenant continuer à vaquer aux préparatifs de « Mirabelles 2006 », la fête des fileuses, qui commence pour moi vendredi, et qui se termine dimanche soir. A bientôt j’espère.

Les devoirs de la rentrée

De la dentelle, des chaussettes, des toisons brutes et du filage, c’est mon programme du moment (quand j’ai du temps libre, denrée qui commence à se raréfier).

Je n’ai pas touché à Garden Shawl pendant mes vacances, le voici sous sa forme « sac à patate » :

Encore 8 rangs avant de tricoter la bordure. A raison de 4 rangs par soirée (je n’ose même plus compter le nombre de mailles que j’ai sur mon aiguille :huh_tb: ), j’arriverai à la bordure mardi si tout va bien. Je redoute un peu la bordure, vu le nombre de mailles, ça va être monotone. Mais quand on aime, on ne compte pas…

Par contre, pendant mes vacances, j’ai terminé une paire de chaussettes (commencées un peu avant de partir), que vous pouvez voir terminées dans la galerie. Je les ai baptisée « Lily » (allez savoir pourquoi…). Pour ces chaussettes, j’ai utilisé la toute dernière qualité de fil à chaussette Regia : la « Bamboo ». Mes impressions : si vous avez le choix du matériau pour vos aiguilles, préférez le bois ou le bambou plutôt que l’inox. Je n’ai pas osé emporter mes aiguilles en bambou de peur de les casser durant mes trajets de vacances, du coup, le bambou qui est une fibre satinée, glisse beaucoup sur l’inox. Mais quelle belle matière ! Satinée, souple, je n’ai pas fait mon montage extensible habituel pour ne pas briser le motif de côtes torsadées, et à l’instar de Sophie de Knitchy, je n’ai pas eu de problème de montage trop serré. J’ai choisi pour ce modèle de chaussette, de faire un talon semi-arrondi, plus adapté à la forme du pied que le classique talon à l’allemande en 3 parties. Je pense d’ailleurs utiliser plus souvent ce talon, qui utilise à la fois le talon à la française, et le talon à l’allemande (explications de chacun de ces talons dans la méthode de Véronique).

Ayant libéré mes aiguilles à chaussettes, une nouvelle paire est en route :

Fil à tricoter Mountain color coloris « Canyon » et modèle « Fishladder socks » du même site.

Côté filage et toisons brutes, j’ai été très heureuse de recevoir cette semaine un colis en provenance directe de Finlande, que Pirkko m’a envoyé :

De gauche à droite et de bas en haut : Mouton finnois, mouton Kainuu, et en haut deux coloris de mouton d’Alande. La laine est très belle, fine et lustrée, j’ai déjà lavé la laine de Kainuu, qui est ressortie blanche et brillante un peu comme le Gotland. Si vous voulez voir à quoi ressemblent ces moutons, Pirkko a fait un joli reportage sur son blog.

En ce moment sur mon rouet, un très bel alpaga aux couleurs naturelles, cadeau de Carine :

J’ai 3 coloris, du gris clair, gris foncé et noir. Celui-ci est le gris clair, je le file très fin et j’espère tricoter un châle avec ces 3 nuances.

Et puis, pendant mes vacances je n’ai pas fait que tricoter des chaussettes, j’ai filé aussi 150 grammes de mohair que j’avais teint avant de partir (le plus à droite sur la photo) :

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! :tongue1_tb:

Lac et montagne

Me voici de retour, depuis quelques jours de ma région natale.

J’ai eu beaucoup de mal à sélectionner quelques photos parmis les plus représentatives de ma région, il y a tant à dire et à montrer…

Le lac Léman est le plus grand lac d’Europe occidentale. Il fait la frontière entre la Suisse et la France, et pour aller « en face » on peut prendre l’un des bateaux de la CGN (Compagnie Générale de Navigation) suisse qui sillonnent le lac en permanence, autant pour le plaisir des touristes, que pour les travailleurs frontaliers (la plupart du temps des français qui vont travailler en suisse).

Le port de la cité médiévale d’Yvoire de nuit, avec les lumières de la Suisse en face.

Vue sur le lac Léman depuis Montreux, en Suisse.

Il existe encore quelques pêcheurs professionnels sur le lac Léman, qui pêchent entre autre la Féra, un poisson d’eau douce.

Vieux port des pêcheurs, à Thonon. Ce sont des filets de pêche qui sèchent au premier plan.

L’été (quand j’ai la chance d’avoir du beau temps, ce qui n’a pas été toujours le cas :glurps_tb:), j’apprécie tout particulièrement de monter dans les alpages, pour profiter du grand air, des animaux et de la vue sur les montagnes environnantes.

Vue sur le lac Léman (et la Suisse en face) depuis le Mont-Baron. Thonon sur la photo, se situe tout au bord du lac à l’extrême gauche.

Vache de race « abondance » à Bise, à l’heure de la sieste. Bise est un site encore préservé des remontes-pentes et autres canons à neige, j’espère pour encore longtemps, car il fait partie d’une réserve naturelle. C’est tout le charme de cet endroit situé à près de 1.500 mètres d’altitude où l’on a parfois la chance d’apercevoir des bouquetins peu farouches…

Vache de race Tarine en contemplation devant la Dent d’Oche, au pré Richard.

Les alpagistes montent à l’alpage pour l’été avec leurs animaux, et ils fabriquent et vendent sur-place du fromage (reblochon, abondance, sérac…) et du beurre. Vaches, chèvres et moutons broutent en liberté dans les montagnes, et ont d’énormes cloches autour du cou afin que les alpagistes ne les perdent pas. Ces grosses clarines sont la chanson des alpages en été.

Châlet d’Alpage au Pré Richard à Bernex. La fille a la casquette devant les biquettes et les produits régionaux, c’est moi ! :wink1_tb:

Parnassius apollo, ou Apollon, l’un des plus grand papillon des Alpes.