Mine de rien, l’étole estonienne en qiviut est terminée. Vous la voyez ici avant son blocage, une photo sur pied sera prévue un peu plus tard lorsque le climat sera redevenu « clément » (c’est à dire sans grêle et pluie battante…).
La première manche de Frogner monte tranquillement :
Je n’aime pas utiliser des aiguilles circulaires de 30 cm pour le départ, surtout qu’en plus j’incorpore l’ourlet du bas dans mon tricot de façon à n’avoir aucune couture à faire. Mais quand on aime, on ne compte pas
Sinon ça faisait longtemps que je ne m’étais pas remise à la teinture, c’est chose faite, et ça me donne en plus envie de filer tout ça tout de suite !
Donc, de gauche à droite, tarasconnaise rose vif et or antique (le numérique n’aime pas cette couleur, car elle n’est pas si flashy en réalité), puis en haut, cashgora (ouiiiii j’ai osé teindre cette fibre magnifique, douce et chère ), agneau et soie maubère dans les tons de rouge et noirs, en bas à gauche mérinos et à droite laine & soie.
La soie, paradoxalement, est la fibre la plus difficile à teindre. J’ai beau la laver, avec du liquide vaisselle, la teinture ne pénètre pas bien au coeur des fibres même si je tripatouille ma fibre pour l’imprégner. Si vous avez un truc infaillible, je suis preneuse. Donc ma soie a des zones encore blanches, mais bon, pas grave vu que de toute façon elle n’est pas complètement noire (difficile d’obtenir du vrai noir à moins d’y mettre la dose de teinture).
Vous vous souvenez des cheveux d’ange, ces décorations de Noël fibreuses et brillantes ?? Voilà, ils vont me servir, je m’apprête à faire un fil sophistiqué en soie, agneau et cheveux d’ange rouge :
J’ai déjà filé la soie noire, et j’ai commencé à filer l’agneau en y mêlant des cheveux d’ange. Comme c’est la première fois que j’utilise ces fibres fantaisie, je ne sais pas trop si c’est mieux de les intégrer pendant le filage ou au retors, alors je vais faire les deux, pour voir. Ce sera un fil fantaisie et expérimental !