revenons à nos moutons….

A mon retour d’Alsace le week-end passé, j’ai reçu un nouveau rouet… :king_tb:

Voici le Suzie Pro Alpaca de chez Majacraft :

Avec un alpaga gravé dessus, et version « pro » pour avoir une roue plus lourde donc avec plus d’inertie pour pédaler avec moins d’effort. C’est utile quand on pédale vite et qu’on a besoin de faire des fils fins…

Mais ce n’est pas tout, quelques jours plus tard je recevais l’accessoire tant attendu, le rêve de la fileuse-dentelle avide de ratio élevé, j’ai nommé la tête haute-vitesse pour Suzie (d’où mon choix de ce rouet) :

Ce système de poulie démultiplie la vitesse, permettant des ratios jusqu’à 1:32. Jusqu’ici je »plafonnais » à 1:20. Mais aller vite avec un rouet, se paie cher en effort. :unsure_tb:

Plus le ratio est élevé, plus il est difficile de pédaler, heureusement que j’ai pris la version « pro » du Suzie, avec une roue plus lestée. Je me demande ce que ça fait de pédaler sur un rouet avec un ratio de 1:44 (ça existe).

Côté utilisation, mon Suzie est parfaitement stable, rien ne vibre lorsque je suis à fond (par contre ça fait du vent). Il est beau et solide, agréable à utiliser et silencieux. J’aime bien le cantre intégré pour y stocker mes bobines, et le Suzie « alpaca » est livré avec un second cantre démontable avec un joli alpaga gravé dessus, pour le retors (mais je préfère mon cantre de précision).

A part ça, ce week-end, j’ai fait des teintures.

Le vert flashy aurait dû être un vert un peu moins vif, j’ai du mal avec ce type de couleur, je ne suis pas habituée et j’ai du mal à estimer le résultat. Il se peut que je le reteigne. A droite, c’est du mohair (des laines du Mouchon) que j’ai teint avec des colorants pour oeufs de Pâques, ramené d’Alsace (parce qu’ici en Lorraine, visiblement on ne teint pas les oeufs de Pâques, on les teint en Suisse, en Belgique, en Allemangne et en Alsace, c’est à dire autour de moi mais pas en Lorraine).

Pourquoi ce colorant ? Parce qu’il n’est pas toxique, parce qu’on teint facilement la laine avec, parce que c’est rigolo mais surtout parce qu’il y a la couleur bleue dedans, ce qui est plus rare dans les colorants alimentaires. Sauf pour le curaçao, mais quelle ambiance dans la maison, si je me mets à teindre avec du curaçao !! :drunk_tb:

Bon avec tout ça Lily n’a guère avancée :

Et puis voilà que les copines diaboliques de Tricotnordique m’ont contaminées, j’ai reçu des livres de tricot en japonais :

Un sur les ganseys et irlandais, un sur les Fair-Isle, norvégiens et lopis, et un sur tous types de tricots traditionnels (New Style of Heirloom knitting), dont est issu le célèbre « Am kamin » qui est un cardigan d’inspiration bavaroise, et que nous projetons de tricoter en groupe sur Tricotnordique.

Je vous entends déjà vous dire « l’est complètement folle la fille, acheter des bouquins en japonais pour tricoter des modèles traditionels européens » :wallbash_tb:

Quand je serai grande j’aurai des lamas…

Je vous remercie pour vos réponses à ma question du nid mystérieux. A mon avis c’est Joëllen qui doit se rapprocher de la vérité, cet énorme nid pourrait être celui d’un héron, car il y en a dans les environs et il n’est pas rare au coucher du soleil, de les voir passer presque au ras de l’eau au fond du jardin. Le nid est inhabité, je pense qu’il retrouvera sa fonction lorsque les feuilles des arbres seront sorties, en tout cas je guette…

Ce week-end, j’ai rendu visite à Michel, Guillaume et leurs lamas en Alsace. J’attendais ce moment avec impatience, Michel m’ayant transmis assez vite sa passion pour les petits camélidés (échanges de bons procédés en quelque sorte : je lui repasse mon virus du filage, lui celui des lamas, nous sommes quittes maintenant… :rolleyes_tb:)

Le week-end a commencé par une visite chez Renée, à la Ferme du Krefft. Renée élève des lamas et des alpagas, j’ai pu tater sur pied les différentes qualités de toison de plusieurs animaux.

Notez le panneau contre le mur….

Puis de retour chez Michel & Guillaume, j’ai fait connaissance de Questche :

Diego :

Mimosa :

Ainsi que Pablo, Bolivia et Titou, tous des lamas, tous très gentils.

Guillaume entouré de Quetsche et Mimosa, Pablo en arrière-plan.

Guillaume et Michel, Pablo toujours derrière.

Nous avons fait une séance de brossage des lamas, ceci dans le but de les garder propres bien sûr, mais aussi pour récupérer le sous-poils, doux et qui se file facilement. Seuls les lamas classiques ont du sous poil que l’on peut récupérer par brossage, les lamas lainés se tondent tout comme les alpagas. La qualité des toison de lama lainé est si proche de celle des alpaga, que les filatures peuvent mélanger les deux dans l’élaboration de pelotes en alpaga.

Me voici donc en pleine séance brossage de Pablo (c’est l’un des plus dociles), vous remarquerez le sous-poil sur la brosse :

Et Michel m’ayant prise au mot lorsque je lui ai demandé si j’étais vraiment trop lourde pour monter sur un lama, voilà ce pauvre Diego qui s’est retrouvé avec un drôle de fardeau sur le dos !

Avec Michel, nous avons cardé et filé, expérimenté la meilleure façon de préparer les toisons d’alpaga (cardage, peignage ou cardinette, filage woollen ou worsted), tâté des toisons et différentes qualités d’alpaga. Nous nous sommes aussi interrogés sur la « filabilité » des poils du cochon laineux (quand on commence à envisager de filer n’importe quoi, c’est signe qu’on est gravement atteint, je ne parle pas pour moi, ma réputation n’est plus à faire :wink1_tb: ).

Et puis Simples & Saveurs c’est aussi des sirops et confitures bio délicieux, à base de plantes, que Guillaume cultive et ramasse dans la nature ; si vous passez près de chez Michel et Guillaume, n’hésitez pas à vous arrêter !

Merci à Cher&tendre, mon reporter préféré, pour les photos :wub_tb:

La nature se réveille…

Depuis le début de l’hiver, parce que les feuilles des arbres sont tombées, j’ai ce spectacle sous les yeux lors des repas (oui oui c’est la vue que j’ai depuis ma cuisine, vous entr’apercevez d’ailleurs l’Aire, la rivère qui est au fond de mon jardin et qui ce jour-là était un peu haute à cause des pluies passées) :

Vous ne remarquez sans doute rien, mais moi qui ai ce paysage sous les yeux tous les jours, une chose m’intrigue, là vous voyez mieux ?

La grosse boule, tout au sommet de l’arbre. Non non ce n’est pas du gui, c’est bel et bien un nid ! Mais de qui ? :ponder_tb:

Le nid est volumineux, ça pourrait être un nid de corbeau, mais les corbeaux ne vivent pas solitaires, cela pourrait être un nid de pie, il y en a dans les environs, ou de geai… ou d’écureuil ! J’ai lu que les écureuils avaient pour habitude de faire des nids à la cîme des arbres. Le mystère restera entier, mais j’aime bien regarder ce nid depuis ma fenêtre, de l’autre côté de la rivière, et si haut que je ne connaîtrait jamais l’artisan qui l’a constuit.

La nature se réveille, je découvre tous les jours de nouvelles fleurs au jardin, comme cette petite violette :

Et en avance sur la saison, voici le début de Lily of the Valley, modèle de chez Jamieson’s of Shetland, le muguet en mars (lily of the valley = muguet, en anglais) :

Et encore des nopes moi qui raffole de ça… :glurps_tb:

Heureusement, ce sont de toutes petites nopes, et le motif je commence à le connaître puisque c’est le même que pour Estonian Garden (sauf que les nopes sont légèrement différentes).

J’ai commencé Lily of the Valley sous le coup d’une très violente frustration. En effet, la semaine passée, j’ai terminé la deuxième manche de Frogner, et commencé gaillardement à couper dans mon tricot une fois les steeks sécurisés, puis assemblé les manches…
Au moment de m’attaquer à relever les mailles de la bordure, horreur ! :shock_tb: Je pensais qu’il me restait une pelote de Daletta d’avance, mais non !! Impossible de commencer les bordures dans ces conditions. J’ai envoyé illico un email chez Dale, on m’a répondu dans la journée et j’ai reçu ma pelote manquante 3 jours plus tard. Service ultra-rapide, tricoteuse comblée, Frogner dépanné, et et donc, voici où j’en suis cette fois :

Encore une bordure et l’encolure, et c’est fini !