Bon après cet interlude animalier (si vous voulez d’autres photos d’alpages et d’animaux, j’en ai plein dans mon appareil photo), mes avancées tricot de ces derniers temps.
Le corps de Loden Mist est terminé, j’en suis à la première manche :
(Je suis une très mauvaise élève car j’ai cousu le corps avant d’avoir bloqué les morceaux bien que c’était explicitement indiqué sur les explications, mais j’avais la flemme de bloquer avant de coudre… )
Et puis voici le dos de Lacy Dress :
Curieusement ce modèle avance très vite et n’est pas lassant du tout à tricoter. On commence par le volant du bas, puis on fait une bande transversale sur laquelle on couds le volant (fastoche à faire contrairement aux apparences). Puis une deuxième bande transversale depuis laquelle on monte des mailles pour la partie haute. Et enfin on remonte des mailles de l’autre côté pour faire la partie intermédiaire de la robe et on couds.
Côté filage, j’ai filé et cardé du mohair, de l’alpaga, une laine inconnue douce et blanche, mais voici ce que j’avais envie de vous montrer :
A droite, pure soie Maubère teinte avec des colorants alimentaires du Mouchon, les couleurs semblent tirer sur le vert alors qu’en réalité c’est plutôt un jaune d’or avec des touches de chocolat. 50 grammes pour 765 mètres. Je décide de la laisser en célibataire.
A gauche, un mélange mérinos et soie (de mémoire), petit souvenir que m’a offert Midian lorsque je suis passée la voir pendant mes vacances. On ne voit que deux alternances de couleurs sur la photo, mais cette nappe de soie et mérinos cardée comporte plusieurs nuances, du brun-violet au bleu en passant par le vert. J’hésite entre faire un retors navajo (à 3 brins, pour conserver le dégradé de couleurs), ou retordre ce fil avec un brin de soie très fin… Si je fais un retors à 3 brins j’aurais forcément moins de métrage au final, que si je retors avec un autre fil.
Et puis un petit clin d’oeil pour La Sof, une vue sur ma « mangrove en pot », c’est vrai qu’avec l’été très humide que nous avons connu, le jardin est particulièrement verdoyant (hem, surtout les mauvaises herbes…).
Je cherchais depuis longtemps déjà le vrai papyrus, cyperus papyrus ou papyrus d’Egypte, et je ne trouvais que le cyperus alternifolius dont j’ai déjà plusieurs exemplaires (qui se ressèment d’ailleurs joyeusement dans les dalles de ma terrasse l’été).
Un jour où je ne m’y attendais plus je me suis retrouvée nez à nez avec le papyrus de mon rêve dans l’une de mes boutiques de plantes préférées parce qu’on y trouve vraiment des plantes originales. Voilà donc mon papyrus en pot et en fleurs, qui passe la belle-saison dehors. Il est encore jeune, j’espère qu’il deviendra immense !