J’ai terminé tous mes encours tricot ! Vous pouvez donc aller voir ma Lacy Dress ici, et mon châle Faroé là.
Et une petite photo du châle faroé avant blocage :
C’est toujours suprenant comme la dentelle s’épanouit au blocage, devient plus régulière et aérienne ! Pour ce châle, j’ai utilisé une de mes laines filées à la main, du blue-face leicester coloris oatmeal veiné de soie tussah, un régal à filer, un régal à tricoter. Par contre, j’ai dû raccourcir mon châle de 4 rangs pour cause de manque de laine, mais ça n’est pas trop grave, ça ne nuit pas à l’ensemble.
Quant à la Lacy Dress (pas bloquée, je n’ose pas trop avec le coton), vous ne la verrez pas portée sur moi car elle est trop froide et ajourée. En tout cas elle me va, c’est le principal. Me reste plus qu’à attendre les beaux jours pour la porter.
Donc, mes aiguilles étaient libres pour un nouvel en-cours, et ça tombe bien car j’ai eu un coup de coeur subit pour ce modèle :
« Vest for a fiancé », dans « knitting with a smile« . J’ai choisi de la pure laine « Ambiance » de Fonty, je garde le noir comme couleur de fond, le blanc pour le détail d’une frise en bas, mais j’ai remplacé le rouge et le vert, trop « pétant » à mon goût et à celui de Cher&tendre à qui cette veste est destinée, par du rose et violet. C’est un modèle traditionnel suédois, qui se construit exactement comme un norvégien, c’est à dire que la veste se tricote en rond, avec des steeks pour le devant et les manches.
Côté filage, voici le coton du message précédent, retordu à 3 brins.
J’aime son aspect rustique et le fait qu’il reste des déchets végétaux dans le fil. Cela lui ajoute du charme. Je craignais d’obtenir un fil très irrégulier, mais en fait une fois retordu avec 3 brins, il n’est pas trop irrégulier. Je suis en train de reprendre goût aux fils à 3 brins, bien ronds et plus réguliers que les deux brins, je vous en reparlerais plus tard… J’aime donc filer le coton brut, et j’espère pouvoir renouveler l’expérience.
Et puis avec cette nappe rouge et or, j’ai obtenu ce fil :
Et avec cette nappe-ci, ce fil-là :
L’envie m’a également titillé d’essayer de créer une laine à chaussette, qui serait la plus résistante possible. Je me suis inspirée d’un article paru dans Spinn-off pour sélectionner les matériaux, ainsi que de la composition des laines à chaussettes que je connais et qui sont très résistantes.
Donc, voici mes matières premières :
De gauche à droite et de bas en haut : 25% de nylon (pour la solidité), 25 % de mohair (un peu pour la solidité, et pour le brillant), un peu de Shetland gris (pour atténuer les couleurs) et 50 % de blue-face leicester (laine, douce et brillante, qui devrait être plus solide que le mérinos).
J’ai teint tout ce petit monde au petit bonheur la chance (teintures Dylon et micro-ondes, j’y ai pris goût ) :
De gauche à droite et de bas en haut : sheltand gris, blue-faced leicester, mohair, nylon.
Et après 3 passages dans ma cardeuse Finest, j’ai obtenu des rubans lisses, doux et brillants :
J’ai commencé à filer mon mélange, je vais essayer de le surtordre un peu, mais pas trop car il perdrait de sa douceur, ce qui serait dommage. Le surtordre permet de le rendre plus solide car plus résistant à l’abrasion. La suite au prochain épisode.
Et pour terminer, le gilet de Marie-Antoinette je l’ai tricoté à la machine il y a quelques années et vous avez tous les détails ici.