Dernières réalisations en tissage

Petite rétrospective des derniers tissages réalisés depuis la fin de l’année dernière, par ordre chronologique.

Un ensemble pour les fêtes, chemin de table et serviettes d’après ce modèle :

Serviettes et chemin de table en overshot

Serviettes et chemin de table en overshot

Quelques lavettes en coton mercerisé sur le Harp Forte :

Tissage sur le Harp Forte

J’ai filé ce mélange de mérinos et angelina une partie de l’été dernier, et j’en ai fait une écharpe, elle brille comme le givre sur une fenêtre, mais cela ne se voit pas très bien à l’appareil photo :

Echarpe en laine filée main

Echarpe en laine filée main

Je me suis mise à une autre forme de tissage, le kumihimo, qui permet de réaliser des galons et autres tressages. Je me suis d’abord entraînée sur un mobidai, puis j’ai vu des vidéos de Claudia Wollny qui m’ont donné l’envie de me lancer sur un marudai, pour la beauté du geste.

Marudai pour kumihimo

Marudai pour kumihimo

Quelques galons plus tard, une étude sur le motif traditionnel « Sakura Genji » dans sa forme simple :

Marudai

Kumihimo

Et dans sa forme de fleur :

Marudai

Kumihimo

La belle saison est arrivée et j’ai un peu mis en pause mes tissages sauf cette étole en viscose :

Etole viscose

Etole viscose

J’ai un peu tricoté mais le pull a déjà été offert je viens seulement de me rendre compte que je ne l’ai pas pris en photo 🙁

Petits plaisirs quotidien

Un plaisir chaque jour renouvelé, ou presque, c’est d’avoir la chance d’observer de très près des animaux que je trouve superbes : les canards colverts.

Canards colverts

A cette époque de l’année, ils sont superbes avec leur tête chatoyante, tantôt verte, tantôt violette ou encore bleue foncé, selon l’angle de vue.

Canards colverts

Ces animaux sont gâtés par la nature : ils savent nager à la perfection, et maîtrisent le courant pourtant fort de la rivière ; ils savent plonger sous l’eau ; ils sont agiles sur terre contrairement à d’autres palmipèdes et enfin, ils volent très bien et peuvent décoller directement depuis l’eau !

Canards colverts

Ceux-ci sont bien entendu apprivoisés, ils sont nés chez moi et je les ai élevés à la main il y a 2 ans. Ils vivent en liberté sur la rivière qui coule au fond de mon jardin, et pratiquement tous les jours ils viennent pour manger du blé, que je leur donne directement dans l’eau quand le courant n’est pas trop fort. Ils sont « gras comme des loches » et ne manquent de rien, je sais qu’ils ont des bons plans pour avoir du pain au camping et chez d’autres riverains 😉

Gros plan

Ils vont bientôt arborer leur plumage d’éclipse, qui ressemblera à celui de la femelle. En attendand, j’admire la complexité de leurs plumage de parade.

Détail du plumage

La cane est plus discrète dans sa tenue de camouflage, mais quand elle donne de la voix, on n’entend qu’elle ! C’est en effet la femelle qui fait « coin coin », le mâle émet un son très grave qui ne porte pas aussi loin.

Tartine, cane colvert

Voici « Tartine », qui reste plutôt à la maison, avec mes canards de barbarie. Les canards colverts sont fidèles en amour, ils vivent en couple, mais elle n’a pas eu la chance d’avoir un amoureux colvert l’année dernière.

Tartine, cane colvert

Gobe-mouche, alias « Gobi », est le roi de ma basse-cour, il pèse plus de 6 kgs mais il est gentil comme tout. La minuscule Tartine, qui doit peser à peine 800 gr, l’a choisi en tant qu’amoureux… c’est qu’elle a de l’ambition ma petite cane, elle a choisi le plus gros de tous mes canards !

Gobi, mâle Barbarie

Bon ils ne parlent pas la même langue (elle est colvert, il est barbarie), il est bien ennuyé avec cette petite « mouche » qui lui tourne autour, mais il s’y fait 😀

Noëlle, ou « Nono » est une cane de barbarie ; elle est arrivée ici à Noël. Elle avait vécu plusieurs années sur la rive d’en face, chez un éleveur, qui depuis a dû déménager. Il avait confié Nono à un de ses amis qui habite plus haut dans le village, loin de la rivière. Nono n’a pas aimé sa nouvelle maison, elle s’est sauvée pour revenir ici. Je l’ai vue errer pendant au moins 15 jours cet hiver, dans ce qui restait des installations vides de mon ex-voisin. Et puis, le jour de Noël, elle était arrivée ici. Depuis, elle revient régulièrement pour manger et pondre.

Noëlle (Nono) sur la rivière

Des chaussettes

Après le tricot sur machine à tricoter linéaire, voici quelques exemples de réalisation de chaussettes sur mes différentes machines à tricoter circulaires.

Ici fil à chaussette classique « 4 ply » et côtes 2/2. Pour réaliser des côtes 2/2 sur une machine à tricoter circulaire, il faut un disque de côtes qui comporte autant de rainures que le cylindre, donc ici, mon disque de côtes comporte 72 rainures, on en trouve des neufs qui vont sur les Legaré chez Erlbacher ici.

Fortissima 4 fils et cylindre 72 aiguilles sur « Legaré »

Démarrage des côtes en 3/1, laine à chaussette 4 ply, chaussettes pour homme.

Fortissima 4 fils et cylindre 84 aiguilles sur « L’éclair »

Ici la laine Zephir est 2 fois plus fine que la « 4 ply », j’utilise systématiquement un fil de renfort pour le talon (fil mousse nylon pour surjeteuse) et éventuellement pour la pointe.

Laine Zephir (15/2), cylindre 96 aiguilles sur machine « La Gauloise »

Passé une certaine finesse, je préfère tricoter avec du coton plutôt que de la laine, car je crains une trop grande fragilité des chaussettes. Il s’agit de coton 16/2 non mercerisé, utilisé généralement pour le tissage. Dans ce cas je renforce le talon et la pointe avec du fil mousse nylon. Et comme le coton n’a pas d’élasticité, je tricote toute la chausette avec un fil lycra en plus du coton. Cela améliore considérablement la tenue et le confort.

Coton 16/2 et cylindre 120 aiguilles sur machine « L’éclair »

Des chaussettes encore plus fines, je passe au coton mercerisé, toujours avec du fil mousse et du lycra.

Coton 20/2, cylindre 130 aiguilles sur machine « La Semeuse Jacquard »

Du coton encore plus fin, pratiquement du fil à broder. Les chaussettes sont très confortables !

Coton 34/2, cylindre 130 aiguilles sur machine « La Semeuse Jacquard »

J’ai également un cylindre de 160 aiguilles, mais pour l’instant je n’ai pas pu trouver d’aiguilles neuves car elles sont très fines et personne n’en propose. Je ne désespère pas de trouver un jour car j’aimerais beaucoup tricoter des chaussettes si fines !

Dans un autre registre, je me suis entraînée à réaliser des talons différents.

Talon carré sur Legaré.

Là on est presque sur des chaussettes comme tricotées à la main, côte 2/2 et talon en 3 parties avec gousset. Mais c’est toujours sur une machine à tricoter circulaire !

Talon carré avec gousset sur Legaré.

Il est aussi possible de réaliser d’autres accessoires comme des gants ou des mitaines.

La prochaine fois je vous parlerais de la dernière arrivée à l’atelier un peu avant Noël 2019, l’Eclair, une machine belge.