La reprise est difficile

Ben oui, voilà depuis le début de l’année j’ai bien du mal à reprendre mon rythme normal. Je traîne ma flemme et j’ai l’impression de faire du sur-place. Je n’ai pas encore envoyé tous les cadeaux que j’avais prévu d’envoyer, je n’ai pas vraiment réfléchi à l’échange de la Saint-Valentin des fileurs et j’accumule du retard un peu partout… Enfin, je viens à l’instant de mettre mon logiciel de blog à jour vers la version 2.0.6 (tu as vu Nancy, il faut encore mettre à jour :unsure_tb:).

Bon enfin au niveau tricot, si ça ne se voit pas tellement pour Frogner, j’ai quand même tricoté comme une folle cette semaine.

Donc on ne voit pas sur la photo mon dur labeur de la semaine. Pourquoi ? Parce que j’avais tricoté trop lâche, vraiment trop lâche… Alors j’ai redéfait tout le jacquard de la photo précédente (j’en étais même rendue plus haut que ça), et malgré tout j’ai avancé par rapport à la photo de l’autre fois. Cette fois-ci mon jacquard me convient mieux, bien que ces mailles diagonales blanches qui se trimballent sur fond rouge font mon désespoir tant je les trouve larges et moches.

J’ai terminé la première bordure de l’étole en qiviut et je continue le corps de l’étole :


Gros plan sur les nopes estoniennes et sur la beauté de la couleur du qiviut (rhââh ! :wub_tb:)

Et puis une p’tite chaussette pour la route, il s’agit de Lealt Sock issue de l’ouvrage « vogue knitting socks » (numéro 1) :

Elle est sympatique à tricoter bien que le motif soit traître (il faut penser à décaler les jetés à certains rangs), les côtes sont ajourées et les pointes des chaussettes se feront au point de riz. J’ai expérimenté un nouveau montage que m’a appris une tricoteuse de chausette experte qui doit bien avoisiner les 150 paires à son actif :wink1_tb:.
Ce montage donc, que j’avais prévu de mettre en vidéo sur Tricofolk (mais ça n’est toujours pas fait…), a l’avantage d’être facile et rapide à faire tout en étant particulièrement extensible.

Ma production filage des vacances, de l’alpaga en 3 tonalités différentes :

Cette fois-ci j’avais lavé l’alpaga (dans des sacs pour linge fragile, afin que les mèches ne s’emmêlent pas), puis j’ai filé directement ces mèches.

Et puis, j’ai quand même terminé de filer mon mélange soie tussah/cachemire/oppossum/laine de polwarth (très fine la laine), voilà le résutat :

2007 à l’horizon

Peu de nouveautés tricot et filage ces derniers jours, pour cause de fête de Noël du côté d’Evian. Me voici de retour, je vais pouvoir me rattraper :tongue1_tb:

J’ai quand même deux-trois bricoles à vous montrer. D’abord, j’ai étrenné la Wrixlan Jacket, alors vous pourrez la voir dans la galerie de Tricofolk. Marina le cardigan Fair-Isle, suivra dans quelques jours je pense.

Côté norvégien, Frogner a progressé, le syndrôme du « one more row » ayant continué de sévir avant mon départ pour les Alpes :

Je l’avais emporté avec moi, mais je n’y ai pas touché ! Par contre, j’avais pris mon rouet pliant (le Victoria de Louët) et de la toison d’alpaga, et j’ai filé un peu beaucoup… c’est bien pratique de filer en vacances, d’autant que le Victoria se prête particulièrement bien au voyage ; une fois replié dans son sac, il est parfaitement protégé des coups, et prends vraiment peu de place dans la voiture. Ce que j’aime dans le filage, c’est que je ne me soucie pas de savoir à quel rang j’en étais rendue. Remarquez, tricoter des chaussettes c’est pas mal aussi. Va falloir d’ailleurs que j’en démarre une paire…

De retour chez moi, j’ai repris avec plaisir l’étole estonienne en qiviut :

Désolée pour la photo qui est vraiment moche. L’étole se commence par le motif central, on fait un montage provisionnel, pour pouvoir ensuite reprendre ces mailles et tricoter la bordure de l’étole dans le sens inverse en respectant la symétrie et l’arrêt des mailles. Comme je voudrais utiliser au mieux mon qiviut, j’ai décidé en cours de route de faire la première bordure de l’étole. Ainsi, j’estimerai à peu près les quantités de laine qu’il me faudra pour la deuxième bordure, je pourrais donc utiliser un mximum de fil pour le motif central.

On le voit très mal sur la photo, mais le motif de bordure c’est le célèbre « lily of the valley », qui rappelle les fleurs du muguet, motif très utilisé dans les modèles estoniens. Mais heureusement pour moi qui ne suis pas une fana des nopes, celles-ci sont petites (5 mailles), et au deuxième rang on rabat tout le monde. Donc, les nopes ne se font pas dans la douleur et l’étole est vraiment agréable à tricoter…

On change de sujet, parlons un peu couture ! Cher&tendre est couturier amateur à ses heures perdues (quand il en a, c’est à dire rarement ces derniers temps), il s’intéresse beaucoup aux vêtements anciens.
Je rêvais d’une cape depuis quelques années (j’ai des lubies vestimentaires depuis mon plus jeune âge). Pour ceux qui parmis vous ont l’ouvrage « the Celtic Collection » d’Alice Starmore, allez page 13 : voilà ! Une belle grande cape en velours (dans mon rêve, la mienne est vert foncé), doublée et bordée de fourrure (synthétique bien sûr, on imite aujourd’hui très bien les vraies fourrures), et longue, et ample…

Et voilà !

Modèle Simplicity. Elle n’est pas vert sombre, elle n’a pas de fourrure au col, ce sera pour la prochaine cape, mais je l’aime beaucoup. Cape réalisée par Cher&tendre.

Ce sera donc le dernier post de l’année, je vous souhaite un excellent réveillon, qu’il soit douillet et gourmand au coin du feu comme chez moi, ou fait de lumières et de gaîté. Et je vous souhaite une belle et heureuse année 2007, remplie de tricots, de fibres ou de tout autres choses auxquelles vous rêvez.

Premières amours

Wrixlan Jacket est terminée, lavée bloquée :

Je l’ai assemblée entièrement avec des coutures grafting, y-compris pour les manches (grafting sur lisière), ce qui donne une finition propre et nette :

Détail d’une manche assemblée en grafting et fermoir.

Comme je ne voulais pas n’avoir que mon étole en qiviut sur les aiguilles, je suis allée fouiller dans mon stock à la recherche de quelque chose à me mettre sur les aiguilles. Et c’est comme comme ça que j’ai commencé Frogner, un cardigan norvégien, modèle de chez Dale of Norway :

(vous remarquerez en passant que j’ai été atteinte d’une attaque de « One more row » assez sévère)

Je renoue ainsi avec mes premières amours, car c’est par les pulls norvégiens que j’ai mis le nez dans les tricots traditionnels… j’apprécie de tricoter Frogner. D’abord parce que la Daletta est très douce. Ensuite pour les motifs et les couleurs des norvégiens. Cela fait très hiver, et c’est donc de saison. Frogner a cela de particulier que le dos du modèle ne comporte pas les mêmes motifs que le devant (en fait un simple quadrillage), ce qui devrait le rendre intéressant à tricoter.

Marina a trouvé des boutons, pour l’instant elle sèche, des photos sur pieds ainsi que de la Wrixlan jacket bientôt. En attendant, j’ai créé une nouvelle galerie photo pour mes fils faits-mains, vous y verrez également les réalisations faites avec.

Concernant les cheveux d’anges de mon précédent billet, je tiens à préciser que je n’ai aucunement l’intention de les filer purs. Ils vont me servir à donner des touches colorées dans certains de mes écheveaux.

Voici mon écheveau de cachemire filé à la main :

Et puis j’ai fait un mélange « maison » sur ma cardeuse à rouleau le week-end passé, il s’agit d’un mélange d’oppossum, de cachemire, de soie tussah et de laine (polwarth). Les poils d’oppossums sont courts et se prêtent bien à être mélangés à d’autres matières. Voici ce que ça donne en cours de filage :

C’est très doux, mais pas très facile à filer, à cause du cachemire et de l’oppossum qui sont très courts à filer.

Sur ce, je vous souhaite à tous et à toutes un très Joyeux Noël !