Alors qu’Alysse s’offre un local rien que pour elle, j’ai enfin retrouvé un bureau décent. Cela m’a permis de ranger (oh le luxe d’avoir de la place à nouveau !) et de faire un peu l’état des lieux en matière de stock (perso) de laine filée main, et de matière première…
Je ne m’étais pas aperçue à quel point j’ai pu engranger.
J’étais pourtant prévenue, Christine de « Happy Skein » a rédigé toutes ses observations de nouvelle fileuse en début d’année, c’est si vrai notamment le point 16 (« Vous allez vouloir essayer de filer n’importe quoi qui à l’air touffu ») et le 27 (« Filer est bon pour votre résolution de diminuer vos achats de laine. Bien sur, vos achats de fibres vont grandement augmenter… mais c’est un autre problème »), deux points qui malheureusement ont fait grandir mon stock de fibres en tout genre (et bien entendu, mon stock de laine « filée industrielle » n’a pas diminué pour autant !)
Alors, voici l’ensemble de mes fils faits à partir de laine-mèche du commerce :
C’est ce qu’il me reste après en avoir offerts et tricoté. Chaque écheveau pèse environ 100 gr.
Et plus impressionnant sont mes écheveaux faits à partir de toison brute, ce qui signifie beaucoup plus de travail que de partir d’un ruban déjà lavé et cardé !
Cela me donne une bonne occasion de vendre des écheveaux au profit de l’aide humanitaire « des charkhas pour l’Afrique » dont s’occupe Thérèse.
Et vous n’avez pas vu mon stock de fibres en attente d’être filée J’avais oublié que j’en avais autant !
Suite à la rencontre des fileuses, j’ai pu avoir l’article paru dans le journal « l’Est Républicain » (vue 1 et vue 2). Notre petite journaliste a fait un très beau travail, j’en profite pour la remercier sincèrement d’avoir su saisir et retranscrire toute l’essence même de notre rencontre.
Côté tricot, j’ai terminé les chaussettes « Fishladder« , qui sont dans la galerie. Je n’ai pas encore commencé de nouvel ouvrage, me contentant d’avancer Marina et le châle (création personnelle) en Kidopale Multi :
Mais je pense que cet automne sera placé sous le signe des torsades, j’hésite encore entre Lily of the Valley, modèle de chez Jamiesons of Shetland, et Irish Moss d’Alice Starmore, et ça c’est la faute à Véronique qui en a fait une superbe version.