Travaux d’été

Ce sont les gros travaux sur mon blog et mon site actuellement. Je viens d’installer un nouveau thème pour le blog, à défaut d’avoir du ciel bleu au-dessus de ma tête, j’en ai au moins sur mon blog… :mellow_tb:

Quant au site Tricofolk, j’ai procédé à des changements et il est possible que vous tombiez sur des erreurs 404 ces prochains jours. :huh_tb:

En passant, vous pouvez allez jeter un oeil sur le Petit Haut de chez Bergère de France, photographié sur pied (et cliquez sur la photo pour un zoli effet « lightbox » :tongue1_tb:).

Dans la série des terminés, la Woodstock Camisole, pas encore bloquée :

En laine filée à la main. C’est plutôt rare que je tricote mes fils, je leur trouve toujours beaucoup de défauts.

Filage, un fil 3 brins en retors navajo, teint avec des colorants alimentaires, en laine norvégienne de chez Quality Fibres :

C’est une laine lisse, longue, brillante, qui est très agréable à filer.

Dans la série des ouvrages délaissés, Lily of the Valley dont je ne vous montrerais pas de photos car il n’y a rien à voir. Je m’oblige à faire quelques rangs dessus de temps en temps, mais sans grande conviction.

Par contre j’ai commencé « Loden Mist« , un modèle issu du magasine « knitter’s », déjà superbement réalisé par Catou.

Je le tricote en Kidsilk Haze coloris 595, et ça monte très vite.

J’ai repris un autre ouvrage délaissé, l’écharpe Moebius, qui va être terminée sous peu :

Encore un fil teint et filé main.

Et puis je suis en train de me préparer psychologiquement à commencer « Lacy Dress », une robe en dentelle, comme son nom l’indique, issue du magasine « Vogue Knitting » de cet été. J’ai trouvé une seule image sur le net de ce modèle, mais on la voit en partie seulement. J’attends la matière première, du coton écru.

Animalaine

Voilà quelques temps déjà que Dominique.be et moi projetions d’aller visiter Animalaine, musée sur le thème de la laine ayant aussi vocation de réinsérer des handicapés mentaux.

Et c’est ainsi que samedi dernier, par un temps splendide (ouf, moins une), nous sommes allés faire un peu de tourisme… :drunk_tb:

La partie musée regroupe une partie consacrée aux vieux métiers (à l’étage), et au rez-de-chaussée, tout ce qui a lien avec le travail de la laine. A l’extérieur, il y a un parc où l’on peut voir différentes races d’animaux à laine (alpaga, lama, mouton, chèvre, lapin).

Nous avons eu une guide rien que pour nous, qui nous a retracé la vie des bergers d’autrefois. Par contre, c’était la vie des bergers en montagnes, or la Belgique étant tout sauf un pays montagneux, j’ai eu du mal à saisir pourquoi on parlait de cela.

Le musée retrace le parcours de la laine, de la tonte, au lavage/séchage, puis cardage, battage jusqu’au filage. Le battage permet de retirer les débris végétaux qui sont restés au lavage, je retiens l’idée :

Nous avons aussi vu quelques vieux rouets, des métiers à tisser, et des machines à tricoter.

Celle-ci devait servir à tricoter des chaussettes je pense :

Les lainoolique ayant l’odorat fin:king_tb:, nous n’avons pas mis bien longtemps, Dominique et moi, à trouver la grosse armoire « cachée » dans un recoin sombre et qui était remplie de laine à vendre, dont certains écheveaux sont filés par Animalaine…

Dans l’armoire, il y avait des pelotes d’angora et laine très douces à 1,25 € les 50 grammes, de couleur naturel, rose et jaune. Et puis de l’alpaga, du roux ardennais, de la laine rustique… mais dont les couleurs et/ou la douceur ne nous ont pas emballé. Et nous sommes tombées sur une pelote douce, d’un beau gris acier, légèrement chiné et brillant, avec la mention « cachemire – 2 € les 50 grammes » :blink_tb:

Là une fouille méticuleuse de l’armoire s’est imposée pour tenter de dénicher d’autres de ces merveilleuses pelotes. Dominique a plongé dans l’armoire, pendant que je réceptionnais chacune de ses trouvailles. Le résultat de notre pêche :

Ensuite, nos emplettes lainières effectuées, nous avons visité le parc animalier. Des moutons racka, reconnaissable à leurs cornes :

Il y avait aussi des karakul (la peau des jeunes encore dans le ventre de la mère donne l’astrakan, brrr :mad_tb:), des roux ardennais, suffolk, bizet, hampshire, manech, soay, thone et marthod, border leicester, lama, alapga, chèvre inconnue (peut-être cachemire)…

Et puis j’ai fait ami-ami avec un mouton de Somalie, que j’ai d’abord pris pour une chèvre. Il est arrivé directement d’un pas décidé vers moi depuis le milieu de son parc :

Il était trop marrant, car il remuait la queue comme un petit chien pendant que je le gratouillait dans le cou. Je serais bien repartie avec lui, en plus il a une belle couleur :wub_tb:

Pour continuer dans notre parcours touristique sur le thème des « bêtes à poils », nous avons fait un petit détour par la Ferme des bisons, située à quelques kilomètres d’Animalaine :

Bon ben là je crois que si un bison était arrivé aussi directement que le mouton de Somalie vers moi, je ne sais pas si j’aurai osé le caresser !

J’ai découvert Bastogne et son célèbre char américain :

Et nous avons terminé la journée en beauté devant un réconfortant de saison :

Le butin rapporté de cette belle journée, de l’angora et laine rose, et du cachemire et soie gris anthracite :

Pssst, ne cherchez plus ce cachemire, Dominique et moi avont tout dévalisé. Il ne reste plus qu’à attendre qu’Animalaine en file d’autre…

Filage au coin du poële

Avec le temps qu’il fait depuis presque 3 semaines, il n’y a pas grand’chose d’autre à faire ! :furious_tb: Quand je pense à mes toisons en attente d’être triées, lavées puis cardées, à mon alpaga et mon mohair, que je ne peux filer que dehors parce que le premier je le file brut et le deuxième parce que je ne le supporte pas dans la maison, et que je vois le temps qu’il fait, ça m’énerve.

Côté tricot, le petit haut, modèle BdF, est terminé, mais ce n’est pas encore aujourd’hui que je pourrai l’étrenner :

J’ai apporté une petite modification au patron, parce que les modèles français ne pensent qu’à farie des coutures et que moi je suis fan du grafting invisible. Alors, pour le dos, au lieu d’arrêter les mailles, je les ai mises en attente, et au lieu de faire une couture pour raccorder les bretelles en haut du dos, je les ai assemblée par une couture grafting invisible. Le résultat est bien plus net à mon goût qu’une couture.

La couture grafting est juste au-dessus des 2 lignes de point mousse.

Vous me demandiez si j’avais rapporté quelques choses de ma visite aux laines du Mouchon, oui bien sûr, je saisis les opportunités. :happy_tb: Je n’ai pas fait de photos parce que j’ai la flemme d’aller grimper sur une chaise pour essayer d’extirper le carton dans lequel j’ai rangé mes achats. En plus, je ne sais plus dans quel carton c’est…:ponder_tb: En tout cas j’ai rapporté du glitz, c’est une fibre d’origine cellulosique (un peu comme le viscose), très brillante, et qui s’utilise par petites quantités dans un mélange de fibres. J’ai pris deux couleurs, pas la verte, ni la violette et caramel, mais les deux autres (désolée on ne voit pas très bien).

Couleurs que je me suis empressée d’essayer sur ce mélange (tout fait) mérinos et oppossum :

J’ai aussi repris du mérinos 16 microns, car je suis conquise par la finesse de cette fibre ! J’ai retordu mon fameux mérinos 16 microns justement :

Je n’avais jamais obtenu si fin je crois, 100 grammes et 880 mètres. Alors, celui-là, pour l’instant je me le garde, parce que je ne suis pas prête de refaire si fin avant longtemps (c’était looooong !)

Sinon, un autre fil dentelle, en pure laine d’agneau :

100 grammes pour 660 mètres, il y a de quoi faire un petit châle aussi. Celui-là sera disponible.

Et puis, en cours sur le rouet, j’ai envie d’un fil à dentelle pure soie, donc voici :

Je pense le teindre lorsqu’il sera filé. C’est de la soie Tussah, et je la file dans le pli, la démonstration que m’a faite Carine à la rencontre des Cévennes m’avait enthousiasmée pour cette méthode.