Sur la demande de chatonne, voici Frogner vu sur l’envers :
C’est amusant, parce que dans la réalité je n’ai pas l’impression que les fils tirés fassent un motif, alors que sur cette photo c’est assez net.
Je tricote Frogner en jacquard avec un fil dans chaque main comme expliqué ici. La couleur de fond, la rouge, est sur ma main droite, parce que je tricote « à l’anglaise » (fil sur la main droite, contrairement à la méthode « continentale » fil sur la main gauche) ; c’est donc ma main qui serre davantage, c’est parfait pour la couleur de fond. Le fil blanc est sur ma main gauche, je serre moins avec cette main et mon motif ressort donc mieux. L’avantage de cette technique du jacquard à deux mains est le gain de temps (le fil ne s’emmêle jamais ni ne se prends dans les aiguilles puisqu’il est toujours maintenu en position) ainsi qu’une meilleure régularité du tricot.
Je tisse mon fil toutes les 7 mailles afin de n’avoir pas de grands fils qui courent derrière l’ouvrage, et cela donne aussi une meilleure tension au jacquard. Jusqu’à ces dernières années, je tissais lorsqu’il y avait plus de 5 mailles consécutives, mais depuis peu je tisse moins souvent (selon la grosseur de mon fil en fait) car le fait de tisser déforme le tricot, et de plus, la couleur tissée a tendance à ressortir sur l’endroit du tricot, et c’est donc moins joli.
Et sur Frogner en particulier, en version 1 j’ai tissé mes mailles tous les 5 à 6 mailles alors que version 2 c’est toutes les 7 mailles. Ce qui explique, Rebecca, que tu trouves plus jolie la version 2. Le rouge ressort davantage dans cette nouvelle version :
Et un petit détail de l’ourlet de Frogner :
J’aime bien maintenant, rabattre directement l’ourlet en cours de tricot. C’est plus net, et au moins je suis sûre que l’ourlet est droit. Par contre, parfois j’ai un peu la flemme de faire un montage provisionnel alors je fais un montage classique (enfin c’est celui que j’ai appris étant enfant), et au moment de refermer l’ourlet je reprends chaque boucle du montage sur une aiguille plus fine que celle qui m’a servi à faire le montage, et je tricote cette boucle avec la maille correspondant du corps du tricot.
Voilà, c’était la petite histoire technique de Frogner et des norvégiens en général. Evidemment, Frogner aura peu de coutures, en fait simplement le raccord des manches au corps, puisque tout est tricoté en rond (corps et manches). Par contre, bonjour la sécurisation des steeks
Moi qui ne suis pas copine avec la machine à coudre, là je vais être servie, Frogner est un cardigan ! Mais quand on aime on ne compte pas, et je ferai ça comme d’habitude dans la joie et la bonne humeur (je m’accorderais peut-être un petit remontant, je ne sais pas encore. Peut-être que j’entamerai un bon paquet de chips pour la route ).
Bon sinon Marina est dans la galerie, voici un des rares modèles d’Alice Starmore qui me va très bien au niveau de l’ampleur !
La première chaussette de la paire de Lealt Sock avance bien, la photo date de deux jours en arrière et depuis je suis rendue à la pointe :
Z’avez vu le talon, en côtes ajourées ?? Et j’ai utilisé du fil de renfort pour faire ce talon en plus ! (par contre c’est pas du tout la couleur réelle ! En vrai c’est un vert émeraude foncé).
A part ça je me suis commandée un nouvel ordinateur avec un grand écran LCD (j’ai encore un vieux cathodique !), je suis impatiente ! Vous me croyez si je vous dis que j’en rêve la nuit ?