J’ai voulu mettre mon blog à jour hier soir, mais c’était sans compter sur Free mon hébergeur, qui devait rencontrer quelques soucis techniques.
Côté filage, mon rouet est opérationnel, lasuré (couleur bois de rose) et sec :
Il est légèrement satiné, c’est un vrai petit bijou autant décoratif que fonctionnel, tout ce que j’aime !
Mes débuts se sont bien passés. Après un petit moment de flottement (et de trac :glurps_tb:), un peu d’huile sur l’axe de la bobine, et une tension correcte de la courroie, je me suis surprise à être tout de suite à l’aise. Je ne regrette pas d’avoir choisi un rouet à deux pédales, c’est -à mon avis purement personnel- beaucoup plus confortable de filer en pédalant des deux pieds. Détail d’importance il me semble, je peux lancer la roue sans avoir à y mettre la main, ce que je ne pouvais pas faire sur le rouet de Marylène, qui n’a qu’une seule pédale. Et quand on est débutant, le démarrage du filage c’est un peu épique, alors il vaut mieux avoir ses deux mains tout de suite prêtes !
Bon je parle je parle, mais vous voulez sans doute voir mes premiers essais !
Alors voilà :
Vous voyez là en gros plan l’épinglier, c’est la pièce qui comporte des crochets, et qui permet au fil nouvellement fait de s’enrouler correctement autour de la bobine. L’épinglier est entraîné par la courroie, la bobine aussi, mais pour permettre une torsion correcte du fil, les deux ne tournent pas à la même vitesse. Dans le cas d’un rouet double-entraînement, la courroie entraîne donc l’épinglier et la bobine, dans le cas d’un rouet simple-entraînement, elle n’entraîne que l’épinglier, la bobine elle, est freinée par un fil différent, sur lequel on règle la tension (on freine plus ou moins).
Vous avez vu aussi que j’ai commencé à filer la laine-mèche jaune, un vrai régal à filer car elle est toute douce.
Aïe, je crois que je suis accroc…
Côté ouvrages finis, Rosa est enfin dans la galerie.
Côté ouvrages en cours, Lily a toujours une journée d’avance, mais j’ai du mal à maintenir la cadence :