Je ne supportais pas de rester sur un échec avec ce fameux métier à tisser. J’en ai même rêvé la nuit… Non mais ! Ce petit rigolo ne va pas s’en tirer comme ça !! C’est pas un malheureux métier à tisser qui va me résister !!
Ni une ni deux, après avoir analysé notre échec et compris ce qui n’allait pas (la documentation en anglais n’était pas pour nous aider il faut avouer), je suis repartie à l’attaque cet après-midi.
Nous avons bloqué ce week-end sur l’ourdissage. C’est une étape importante (et pénible, pour rester polie) dans le tissage, elle consiste à « monter » la chaîne sur le métier à tisser (en gros, enfiler chaque fil de chaîne dans un minuscule trou). Il faut au préalable préparer les longueurs de fil, et ne pas s’emberlificoter les pinceaux au moment de monter la chaîne sur le métier
Préparations des fils de chaîne :
Ce métier à tisser fait ourdissoir en même temps, bien pratique. C’est là qu’il faut pas se louper. Je me retrouve avec un bel « écheveau » de bonne longueur, je dois ensuite passer chaque fil dans le peigne du métier.
Une bonne heure plus tard, j’ai vaincu la bête, les fils sont montés, je suis prête à tisser (fastoche par rapport au reste !)
Et zou… pour mon premier essai, j’ai pas osé me lancer à faire quelque chose de bien large !
Vive la laine fantaisie dans le tissage, ça m’ouvre pas mal d’horizons… j’en vois certaines qui ricanent, comment ça un rouet « bulky » pour les grosses laines, qui a dit que je collectionnais les rouets ?!
Et une fois que j’ai terminé de tisser, je replie le métier :
Il prend peu de place et est tout simple, c’est pour ça que je l’ai choisi.
C’est le « Harp » de chez Kromski, en Pologne. J’ai pris le métier le plus large, 80 cm, car nous prévoyons, avec Cher&tendre, d’essayer de faire au moins une petite veste en laine filée, tissée, et cousue par nos soins.
Sinon, Florence m’a envoyé un petit colis découverte la semaine dernière, un peu de toutes ses belles toisons soigneusement étiquettées par race. Florence doit avoir des antennes, elle savait que j’avais envie d’essayer de filer du coton, et m’en a joint dans son colis. Ni une ni deux, voilà le résultat :
Je ne suis pas trop satisfaite de mon écheveau. Le coton est une fibre courte et donc pas facile à filer (coton et bambou, même combat !). Il faut le filer à haute-vitesse (parceque c’est une fibre courte, justement), et avec peu de tension, c’est un coup de main à prendre.
En parlant de Florence, z’avez vu son Jules ? Il est adorable !!
Côté tricot, panne sèche de laine pour le châle Hyrna Herborgar, le projet Gansey de Tricotnordique débute bientôt, je vais participer avec le gansey « Nova Scottia » en Regia Silk.
Il me semblait bien que ça n’en resterait pas la… très bien ce petit début de tissage, petite pratique avant de se lancer dans quelque projet de plus grande envergure! Bonne chance.
Bravo Sandrine, tu l’as eu !!! Alors maintenant j’attends la suite :le tissu, le modèle, tout quoi !!!
Bravo Sandrine et cher&trendre…Ben oui, maintenant te manque le bulky!
Hi, hi, je comprends, rien de plus pénible qu’une machine réfractaire au progrès de l’esprit… Et tiens, tiens, tiens, mais ça m’a l’air de faire du vrai tissu, ça?? Quel genre de fils utilises-tu pour la trame? Je trouve ça plus impressionnant que les aiguilles à tricoter, forcément 😉 je reste impatiente d’en savoir et d’en voir plus, de plus près!!
Je me disais bien qu’après le filage on retrouverait le tissage! J’en ai pas mal fait dans le temps et j’ai même ressorti une des étoles que j’avais tissé en mohair bleu superbe… et retrouvé aussi un vieux livre sur le filage et le tissage…
Bon tissage après le filage de tes laines, ça devrait donner de beaux résultats.
A+
Cécile
Quelle aventure ! Si j’ai bien compris, tu as pris le plus grand dans les plus petits ?
Très bel échantillon. Cela fait drôle de ne plus voir tes menottes tenant des aiguilles. Mais je sens que ça va revenir avec Gansey.
Hum, le tissage, voilà bien longtemps que cela me tente. J’avais un peu oublié mais tu ravives l’envie
Tiens ça me rappelle des souvenirs d’enfance. J’avais reçu un métier pour un Noël ou un anniversaire. Je ne savais pas qu’on disait « ourdir », mais je détestais ça…Une cousine en a un géant, qui tient dans toute une pièce, je me souviens que c’était impressionnant, elle faisait des trucs très baba-cool…
Et bien, la grosse bête n’a pas fait long feu sur vous Sandrine. Je vous trouve bien courageux. C’est sûr qu’avec vous deux qui avez du talent, vous allez faire des belles oeuvres……
Zut, il est trop bien ce métier polonais, et le petit échantillon tissé, ça va me faire une envie en plus!
Quand j’avais quatorze ans j’ai dessiné les plans pour un métier hénoorme (d’après ma fameuse encyclopédie des années ’70!), on a acheté des tonnes de bois et j’avais même des lisses (à l’époque on trouvait du matériel de tissage avec pignon sur rue à Bruxelles, c’est bien fini tout ça).
Le monstre n’a jamais vécu, mais mes parents m’en ont tenu quelque griefs (les poutres ont encombré la maison de vacances pendant des années ;DD) Et je n’ai donc point fait de tissage!
Attention à la contamination, parce que les métiers à tisser c’est vite plus encombrant que les rouets, hé hé!
le plus chiant dans le tissage c’est le montage de la chaine sur le metier, mais le tissage c’est tellement agréable et ça détend bien..
je ne vois pas tes cadres, il y en a combien??
Pour une fois tu parle d’un sujet que je connais bien, si tu as un autre pepin pour l’ourdissage et/ou le montage de la chaine n’éssite pas à m’appeler j’ai étudié le tissage durant 4ans 🙂
bon courage 🙂
A quand l’ouverture au public de son atelier-musée ??? je suis sûre que tu vas mater tous ces engins sophistiqués.
Pour Hyrna Herborgar tu vas être obligée de détricoter ???
Je n’ai trouvé qu’une adresse aux Etats Unis sur le web pour acheter le livre 45$ + port et une éternité avant de le voir arriver si je devais l’acheter là – S’il te plait, Pourrais-tu me dire d’où vient le tien et ton avis sur le contenu m’interesse bigrement !
ah le tissage… ça fait vraiment envie! contente de suivre cette nouvelle aventure chez toi
sinon tu m’as fait découvrir le modèle Hyrna H et je le trouve magnifique!
Zut, c’est bête de manquer de laine, il est tellement beau ce châle !
Tu me fais rire ! Mais où donc vas-tu t’arrêter ? Et comment fais-tu pour tout faire ? Je suis admirative de toutes ces expérimentations qui révèlent la multitude de tes talents. Bravo Sandrine, tu nous entraînes dans ton beau sillage.
Gros soupir. Tout te réussit, ma chère Sandrine. Bientôt ce sera l’autarcie totale! J’aime beaucoup la laine fantaisie, et quand tu essaieras de filer le mohair… tu verras comme c’est beau.
Quel talent !!! mais jusqu’où ira t elle ???? ;-))
un métier à tisser… ça me rappelle mon enfance, j’en avais eu un (en jouet) et n’avais jamais réussi à rien en tirer…
je savais que tu aurais le dessus !!!!
je trouve ça a nouveau plus que magique…j’ai hate de voir ce que tout ça donnera au final…
gros bisous
noune
les machines ne nous auront jamais!! mais bon je vois que cela avance trop vite pour moi! quelle rapidite en tout…j’ai rate un message et l’avancee de pas mal de trucs…surtout le pull de slezel (un truc comme ca ;o)) donc moi je suis bien contente que la machine t’a donne du fil a retord autrement je serais un peu larguee dans ma decouvert de filage-tissage et autres merveilles ;o)
Sandrine, une fois encore tu ‘épates ! Un étier à tisser ! Il ne manquait plus que ça pour laisser ta fibre créatrice s’exprimer !! Génial !! C’est Richard qui doit être content ;o)))
En plus ce métier à tisser est génial, il sait qu’on a toujours besoin de place et se replie !!!
Quand je viens chez toi, j’ai l’impression de venir dans un laboratoire o tu réussis à chaque fois à dompter ces « drôles d’animaux » !!! J’adore !
Quel talent en tout ! merci pour le lien avec Florence, je suis contente d’avoir connu la merveilleuse histoire de Jules.
sandrine 1 metier 1 clap clap tres bientot sandrine piloteras l’engin avec dexterite
wow! Tu sais en te regardant faire, je dirai :
Ce que femme veux, métier à tisser le veux ! Hi! Hi! Hi!
Mais cela ne s’applique qu’à toi.
BRAVO pour la maîtrise de la « bête ». Moi j’étais ceraine que tu y arriverai.
N’hésites surtout pas à me contacter pour des conseils.
Bisous
Génial! Après le tricot, le filage, la teinture, maintenant c’est le tissage!!!!! Je t’envie d’être aussi créative (et douée!!!) Chez moi, ça dépasse rarement le stade du rêve…-))
Bravo Sandrine. Toi et Richard êtes les plus forts. Non mais, c’est pas un métier à tisser qui va embêter notre Sandrine !!!
Je suis assez impressionnée par la taille du métier. Je croyais qu’ils étaient tous trés grands. Le tien est génial. Le tissage m’a toujours interpellé. Je m’épate devant toutes les choses que l’on peut faire au métier à tisser. Il me tarde de voir un premier ouvrage.
Personnellement, je trouve que ton écheveau de coton est bien.
Par contre, c’est bien dommage qu’il te manque de la laine pour finir ton châle. Tu vas pouvoir en faire d’autre ???
Je t’embrasse. Lili.
C’est bien vrai que c’est pas marrant le montage en chaine.
Bravo pour votre ténacité aussi, pas d’instructions c’est pas évident.
Mais ce petit métier est vraiment surprenant Sandrine, un vrai petit bijou, il se range tellement bien aussi.
Tu me donne le gôut, moi qui a tout à apprendre,j’ai envie de filer à voir tout ça.
Tu verra les belles choses à faire avec une bulky, et aussi les belles pieces à travailler,pour cher&tendre.
Bravo à tout les deux, je vous souhaite bien du plaisir à créer. Et merci de nous faire partager si gentiment vos belles expérience.;)
Monique fl
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