La nature m’émerveillera toujours. J’ai la chance (l’été je dis ça, mais l’hiver quand il pleut, c’est plutôt une malchance) d’avoir une superbe rivière au fond de mon jardin, et la faune et la flore qui va avec (canards, poule d’eau, ragondins, poissons, grenouilles, couleuvres parfois, libellules, nénuphars…). En gratouillant près de la berge dernièrement (en faisant bien attention à ne pas tomber à l’eau !), j’ai ainsi pu assister à ce magnifique spectacle :
Un gomphe très commun, qui venait de muer, et qui terminait de se sécher au soleil. Ces grosses libellules sont difficiles à apercevoir habituellement, elles volent tellement vite qu’on entends le frottement de leurs ailes et à peine un flou blanchâtre, et puis plus rien.
Il y avait plusieurs gomphes, qui séchaient également au soleil, dans les hautes herbes du bord de l’eau, à l’abri des regards.
Mes tricots avancent tranquillement, Lalique a progressé mais assez peu pour que ça vaille une photo.
Sheep Shawl a son verger entier, et le début des fermettes (on ne voit pas bien sur la photo) :
Ce châle est tout mousseux, et j’aime beaucoup le rendu. De plus, comme me l’avait fait remarquer Josiane, il n’y a pas de sens au point mousse, ce qui est sûrement un détail bien pratique quand on songe que ce châle sera porté par un homme, sans doute moins soucieux de l’endroit-envers qu’une tricoteuse !!
Et puis j’ai eu une crise de one more row dimanche sur la petite bolsa :
Le « corps » de l’aumônière est terminé, mais il y a encore un peu de travail de minutie à faire, au-dessus de la tête du personnage, il y a une ligne de mailles provisionnelles (le même principe que pour les moufles), je vais ôter le fil et reprendre ces mailles, pour ajouter une petite poche. Ce sera la même chose de l’autre côté de l’aumônière.